La figue de Solliès ou violette de Solliès a fait son apparition sur les étalages. La récolte a commencé depuis quelques jours. Chaque année, 1200 à 1500 tonnes sont ainsi proposées dans l'hexagone, mais aussi à l'export par la coopérative la Copsol Fruit qui travaille avec 90 producteurs locaux.
Sur les branches, encore trop peu de fruits mûrs, question de climat. En 15 jours, un jeune agriculteur n'a récolté qu'une tonne de figues, soit 1/20 de sa production saisonnière.
Pourtant, à la coopérative, les petites mains sont au travail. Actuellement 5 à 6 tonnes de figues prennent place sur les tapis. En pleine période, le volume passera à plus de 20 tonnes. Lavé, le fruit est ensuite trié selon le calibrage.
La production est destinée en très grande partie au marché national; 10% de la production partira en Suisse et en Allemagne où la demande est bien spécifique.
En bénéficiant d'une appellation d'origine contrôlée depuis 2006, la figue de Solliès a pour impératif de correspondre à un cahier des charges; l'aspect visuel doit être irréprochable et au niveau gustatif, l'équilibre entre saveur acidulée et sucrée est primordial.