Le marchand de tabacs a utilisé un gomme-cogne pour tirer sur trois malfaiteurs cagoulés, qui tentaient de le braquer. Il en a légèrement blessé un. L'homme a été placé en garde à vue pour être interrogé sur l'affaire.
Le commerçant a tiré à trois reprises avec un fusil à pompe chargé de gomme et non pas de cartouches classiques, blessant à la jambe l'un des hommes cagoulés.
L'état du blessé, qui a été interpellé, n'inspirait "aucune inquiétude", a précisé la même source. Il s'agit d'un jeune de 17 ans déjà connu des services de police. Les deux autres braqueurs sont en fuite.
Le buraliste, pour sa part, a été placé en garde à vue dans les locaux de la division criminelle et de répression du banditisme de la PJ marseillaise, une procédure normale a précisé une source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la police judiciaire, les témoignages sont confus et il s'agit de déterminer s'il y a eu échange de coups de feu.
La police scientifique était à l'oeuvre toute la matinée à la recherche des moindres indices. C'est la deuxième fois que ce bureau de tabacs du quartier des Trois-Lucs est attaqué en un mois.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Le 22 août, un retraité de 61 ans qui tentait d'intercepter deux jeunes hommes qui venaient de braquer un buraliste de Marignane, avait été tué d'un tir de fusil à pompe.Deux affaires récentes dans le Sud-Est ont relancé le débat sur l'autodéfense.
Le 11 septembre, un bijoutier niçois avait tué l'un des deux hommes qui venaient de le braquer avec une arme qu'il détenait de façon illégale. Cet homme de 67 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et assigné à résidence sous bracelet électronique.
Une page Facebook de "Soutien au bijoutier de Nice" a suscité un engouement sans précédent, dépassant rapidement le million de fans, un chiffre dont l'ampleur a déclenché un vif débat et des doutes notamment sur Twitter.