Le plus grand campement de roms de Marseille démantelé

Ils ont été jusquà plus de trois cents roms au plus fort de l'occupation de cette décharge sauvage, située en plein coeur du quartier rénové de la Capelette. Tous étaient partis ce matin lorsque les policiers sont intervenus à l'aube. Les bulldozers s'activent à nettoyer les lieux.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Ce campement, considéré comme le plus grand de Marseille, était installé depuis octobre 2012 sur une grande décharge sauvage du quartier de La Capelette dans le 10e arrondissement, à l'Est de la ville, à proximité immédiate d'immeubles récents.
Il a été démantelé par trois bulldozers, en présence de quelques policiers municipaux chargés "de vérifier les conditions de sécurité" selon la préfecture de police,
Le Tribunal de Grande Instance de Marseille avait ordonné sa destruction le 31 juillet dernier, pour occupation illicite et danger potentiel pour les personnes, laissant deux mois aux occupants pour quitter les lieux.
Selon Caroline Godard, représentante de l'association Rencontres tsiganes, les derniers habitants de ce campement sont partis dimanche soir.

"On ne pouvait que souhaiter qu'ils quittent ce campement, où ils vivaient dans des conditions sanitaires effroyables, des conditions de vie indignes en plein Marseille"


"Il faut maintenant que d'autres solutions soient trouvées", a-t-elle déclaré à l'AFP, parlant, elle, de 400 personnes. Il faut cependant souligner que 13 familles, soit environ 80 personnes, ont pu être relogées dans des appartements dès la semaine dernière, pris en charge par les associations et grâce à un travail en amont avec les services de la préfecture. C'est un début, c'est déjà ça", a-t-elle ajouté.
Les riverains nouvellement installés dans ce quartier en totale rénovation, se sont montrés soulagés. Parallèlement à ce problème d'insalubrité de proximité, ils viennent de recevoir leur taxe d'habitation, de l'ordre de 2000 euros. Plusieurs riverains ont décidé de ne pas payer leur taxe d'habitation et appellent à la désobéissance civile. Ils l'ont même dit directement au préfet présent ce matin sur les lieux. Mais celui-ci n'a pas souhaité répondre à nos questions.




Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information