Le ministre de l'Education Nationale Vincent Peillon déplore que la municipalité de Jean-Claude Gaudin n'ouvre pas de classes et de locaux après les moyens mis en oeuvre par le plan gouvernemental spécifique à Marseille.
Dans une interview parue dans le journal "La Provence", Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, regrette que " La municipalité de Marseille "ne fait pas son travail pour ouvrir des classes et des locaux"."Dans le cadre du plan gouvernemental spécifique pour Marseille, j'ai créé des postes pour la scolarisation des enfants de moins de trois ans et pour les écoles élémentaires. J'ai mis en oeuvre le principe du "plus de maîtres que de classes. De son côté, la municipalité ne fait pas son travail pour ouvrir des classes et des locaux", estime le ministre.
"A Marseille, 25% des élèves sont en échec scolaire. Plus de 32% des adultes sont sans diplôme,
contre 20% à Lyon, et 18% à Bordeaux", indique le ministre, soulignant qu'avec une population "inférieure de moitié", la ville de Toulouse consacre à l'école "autant d'argent que Marseille".
"Nous avons choisi de faire de l'Ecole une priorité, d'investir pour des enfants. A chacun de choisir dans son budget ce qui lui semble prioritaire", ajoute M. Peillon, balayant l'argument régulièrement invoqué par le sénateur-maire, d'une commune
pauvre avec une "moitié de la ville qui ne paye pas d'impôts".
Enfin, sur l'application de la réforme des rythmes scolaires, que la municipalité de Marseille affirme ne pas pouvoir appliquer à la rentrée 2014, le ministre de l'Education explique que cette réforme "approuvée par tout le monde", y compris l'UMP, réclame des efforts de tous, professeurs, collectivités,familles dans "l'intérêt des enfants".