Elle est russe, lui arménien, ils sont venus à Marseille avec leur fils, aujourd'hui scolarisé dans le centre ville. Réseau Education Sans Frontières veut arrêter la menace d'expulsion de cette famille vers la Russie où explique l'association, ils ont été persécutés et sont en danger aujourd'hui.
Réseau Education sans Frontières demande au préfet d'accorder à la famille Igoumnova-Petrossian un titre de séjour " vie privée et familiale" afin qu'elle puisse rester en France. Le droit d'asile leur ayant été refusé, elle est aujourd'hui dans l'obligation de quitter le territoire et pourrait être expulsée vers la Russie.L'association se mobilise également contre l'expulsion de sa chambre d'hôtel d'une mère et de ses fils, venus de Serbie en 2012. mariée à un albanais, tué sous ses yeux après plusieurs agressions et menaces raconte l'association. Veuve , elle est arrivée à marseille où sa demande d'asile a été refusée. Une pétition a été lancée.
Selon RESF " On ne peut à la fois déplorer la montée de l’extrême droite, et cautionner les idées qu’elle propage." Chaque fois que l'on refuse d'accueillir des victimes de racisme, de persécutions, en raison d'une origine, d'une religion, d'une race supposée, d'une orientation sexuelle, on véhicule l’idée que de tels agissements sont inéluctables et pire encore, on en minimise la gravité.
Un gouvernement "de gauche" qui applique la même politique que la droite vis-à-vis des étrangers, laisse entendre qu’il ne peut être fait autrement, et donne des arguments à l'extrême droite
RESF soutenue notamment par le Front de Gauche, et les écologistes a remis à la préfecture une pétition de 700 signatures contre l'expulsion de la famille Igoumnova-Petrossian;la préfecture s'est engagée à réexaminer le dossier de la famille et donner rapidement une réponse.