L'OGC Nice vient de remporter son match contre l'AS Monaco disputé ce samedi après-midi au stade Louis II. But marqué par Carlos Eduardo à la 7e minute. Monaco, qui restait sur trois succès toutes compétitions confondues, replonge.
Alors que les hommes de Leonardo Jardim restaient sur trois victoires consécutives toutes compétitions confondues, ils sont retombés dans leurs travers. Le bilan des quatre premiers matches à domicile (une victoire, un nul et deux défaites) est même catastrophique pour un prétendant à l'Europe. Alors que se profilent deux déplacements périlleux à Saint-Pétersbourg en Ligue des champions mercredi, puis à Paris en L1, le dimanche suivant, l'alarme est réactivée sur le Rocher.Nice, en revanche, a démontré que la dernière victoire sur Lille (1-0) n'était pas qu'un feu de paille. Bien organisée défensivement, elle peut désormais s'appuyer sur un excellent Eduardo comme N.10.
Dans un stade loin d'être rempli, le début de rencontre était assez tendu. Chaque équipe jaugeait la force athlétique de son adversaire, sans parvenir à s'imposer physiquement. Une faute de Fabinho sur le jeune attaquant Pléa, à 25 mètres des buts de Subasic provoquait toutefois un coup franc qui allait changer le cours du match (6).
Frappe subtile de Carlos Eduardo
L'ultime recrue niçoise, arrivée la veille de la clôture du mercato en prêt de Porto, le mileu de terrain brésilien Carlos Eduardo, déclenchait alors une frappe subtile du droit avec un rebond qui trompait le portier monégasque (0-1, 7).
La rencontre était lancée. Monaco, qui encaissait son premier but en quatre parties consécutives, devait attaquer. Raggi ratait sa tête (13).
Puis sur un corner de Bernardo, le milieu défensif niçois Mendy sauvait sur sa ligne, une tête rageusement catapultée par Kurzawa (18).
Dans un 4-4-2 très resserré, avec Eduardo comme deuxième attaquant surtout chargé de bloquer les premières relances de Toulalan, Nice parvenait
à maîtriser les velléités monégasques. Jusqu'à la pause, Monaco dominait sans parvenir à être dangereux (Moutinho, 42). Et Nice, par l'intermédiaire de Pléa ou Eduardo, rappelait sa capacité de contre (22 et 44).
A la mi-temps, Jardim devait faire quelque chose. Logiquement, il sortait Germain, en difficulté, pour lancer Martial. Carvalho, touché à la tête, était également remplacé par Wallace, dans l'axe défensif. Jardim changeait aussi de dispositif en passant du 4-2-3-1 au 4-4-2.
Monaco ne parvenait pourtant toujours pas à se créer de véritables situations. Pire, c'est Beauthéac par deux fois (65 et 66), qui avait la possibilité de doubler la mise.
Dès lors, Jardim changeait tout. Dirar remplaçait Toulalan et passait latéral droit. Fabinho glissait milieu axial. Mais rien n'y faisait. Symbole de la frustration monégasque, le directeur sportif Luis Campos (qui est déjà interdit de quatre matches de banc de touche à compter de mardi prochain pour son attitude lors de Monaco-Lille) était exclu pour une protestation trop véhémente à la suite d'un accrochage sur Berbatov dans la surface niçoise (72). Par la suite, un but de Ferreira Carrasco était refusé pour un hors-jeu préalable peu évident de Berbatov (82). Et Monaco, poussif et en manque de réalisme, replongeait dans le doute.