Les patrons se mobilisent contre « une politique qui étouffe les entreprises ». A Marseille l'UPE13 n'a pas appelé à manifester mais privilégie une mobilisation "républicaine et pédagogique ». Au programme réunion entre militants et opérations de tractage.
Libérez nos entreprises
Le mot d'ordre est "libérez nos entreprises", "cadenASSEZ" (assez de cadenas), pour exprimer le ras-le-bol face à, disent-ils, un trop plein de réglementations et de charges qui empêchent les entreprises de se développer.Ces manifestations donnent le coup d'envoi d'une semaine de mobilisation de l'ensemble des organisations patronales, mais la CGPME est la seule à descendre dans la rue.Les patrons se mobilisent contre « une politique qui étouffe les entreprises ». A Marseille l'UPE13 n'a pas appelé à manifester mais privilégie une mobilisation "républicaine et pédagogique ». Au programme réunion entre militants et opérations de tractage.
A Marseille, quelque 300 chefs d'entreprise se sont réunis à l'appel de plusieurs fédérations patronales dans un bâtiment encore en travaux, à proximité du port de la ville.
Plus de 50 fédérations professionnelles étaient dans la rue.
On est poursuivis par des administrations qui nous contrôlent comme si on était des gangsters"
déclare Pierre-Paul Alfonsi, président de l'Union des métiers et "l'Urssaf, c'est des racketteurs et la direction du travail, c'est l'extrême gauche".
L'interview de Jean-Luc Gosse, Président "Terre de commerces 13" :
Dix mille chefs d'entreprises ont manifesté - 6.000 à Paris et 4.000 à Toulouse.
Selon la police, ils étaient 2.200 dans la capitale et plus de 2.000 dans la ville rose.
Une semaine de mobilisation pour "décadenasser" l'économie française.
Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a demandé "la suspension immédiate" de trois mesures combattues par le patronat : le compte individuel de pénibilité, qui doit entrer en vigueur à partir de 1er janvier 2015, la durée minimum de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux contrats à durée déterminée et l'obligation d'informer les salariés au moins deux mois avant toute cession d'entreprise.Le gouvernement s'est engagé, au travers de son pacte de responsabilité, à diminuer de 40 milliards d'euros les impôts et les charges des entreprises, en contrepartie d'embauches et d'investissements.
Mais, pour le président du Medef, il y a un "ras-le-bol sur une fiscalité qui continue d'augmenter, contrairement aux promesses du pacte de responsabilité".