Vol "Air Cocaïne" Punta Cana-Saint-Tropez : le procès une nouvelle fois reporté à Saint-Domingue

Quatre Français, dont deux pilotes, devaient être  jugés à partir de lundi en République dominicaine, accusés de trafic de drogue après la découverte de 700 kg de cocaïne dans leur avion privé en mars 2013. Mais il a été reporté en mars 2015 en raison de l'absence de témoins de l'accusation.

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L'audience était initialement prévue le 22 septembre mais avait été reportée à la demande de plusieurs avocats de la défense demandant plus de temps pour étudier le dossier et dénonçant l'absence de certains témoins et d'un interprète français.

"Nous sommes prêts, avec nos témoins, pour faire connaître (les faits) ce lundi et ce que nous espérons, évidemment, c'est que nos clients soient blanchis", a déclaré samedi à l'AFP l'avocate Maria Elena Gateraux, qui représente les deux pilotes.


En plus des quatre Français, 10 Dominicains sont également poursuivis dans ce dossier.
Le 20 mars 2013, Pascal Jean Fauret, 44 ans, Bruno Odos, 54 ans, Alain Castany, 67 ans, et Nicolas Pisapia, 38 ans, avaient été interpellés sur le tarmac de l'aéroport de la station balnéaire de Punta Cana (est) alors qu'ils s'apprêtaient à décoller à destination de Saint-Tropez Dans cet appareil transportant la cocaïne répartie dans 26 valises.
L'avion, un Falcon 50, appartient à l'homme d'affaires français Alain Afflelou, qui l'avait confié à une société de location (SNTHS).
L'enquête avait également conduit à l'arrestation d'une trentaine de Dominicains parmi les services de sécurité de l'aéroport et dans les rangs de la police, notamment. 

Les quatre Français ont passé 15 mois en détention provisoire avant de retrouver la liberté en juin, avec toutefois interdiction de quitter le pays.
L'avocate des pilotes, MM. Fauret et Odos, plaide leur innocence, arguant qu'ils n'étaient pas informés de la nature des bagages qu'ils transportaient, en vertu de la réglementation aérienne internationale.

Mais le procureur a nié le statut commercial du voyage, affirmant qu'il s'agissait d'un vol privé, et que les deux pilotes, des militaires à la retraite, étaient donc responsables de ce que transportait leur appareil.

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