Pour leur 120e anniversaire, les prix Nobel sont attribués cette semaine et jusqu'au 11 octobre à Stockholm et Oslo. Ces récompenses, sont remises à ceux qui ont oeuvré pour le progrès de l'humanité, selon le voeu de leur créateur, l'inventeur suédois Alfred Nobel. Son frère à un lien avec Cannes !
Et si une méprise serait à l'origine des prix Nobel ?
On connait Alfred, celui qui a inventé les prix Noble, mais moin Ludvig Immanuel Nobel. Né à Stockholm, le 27 juillet 1831 il fut un ingénieur et entrepreneur suédois et russe.
Il est l'un des membres les plus prééminents de la famille Nobel, il est le fils d'Immanuel Nobel (lui aussi ingénieur). Il fonda et dirigea Branobel, une compagnie pétrolière à Bakou, laquelle arriva à produire 50 % du pétrole mondial. On lui crédite le mérite d'avoir créé l'industrie pétrolière russe selon Wikipedia.
Le 12 avril 1888, ce frère aîné d'Alfred Nobel, meurt à...Cannes et oui ici, dans les Alpes-Maritimes !
Mais à cette date le journal Le Figaro fait une méprise, et annonce en Une la mort d'Alfred, d'une brève assassine:
"Un homme qu'on ne pourra que très difficilement faire passer pour un bienfaiteur de l'humanité est mort hier à Cannes. C'est M. Nobel, inventeur de la dynamite".
Quels tourments cette nécrologie avant l'heure ont-ils pu provoquer sur Alfred ?
Beaucoup lui attribuent la paternité de la création des prix, en soulignant l'écho à la formule choisie par Nobel pour récompenser ceux qui ont contribué "au bienfait de l'humanité". "Mais on ne peut qu'imaginer" car l'incident n'est pas évoqué dans sa correspondance, souligne à l'AFP sa biographe Ingrid Carlberg.
Quant aux visiteurs venus présenter leurs condoléances à l'hôtel particulier parisien de l'inventeur, ils ont la surprise d'être accueillis par un Alfred bien vivant, comme le relatera... Le Figaro, le lendemain !
Ludvig Nobel est inhumé au cimetière luthérien de Saint-Pétersbourg, dit cimetière de Smolensk... Loin de Cannes !
Le prix Nobel de la paix a récompensé vendredi deux journalistes d'investigation, la Philippine Maria Ressa et le Russe Dmitri Mouratov, consécration d'une liberté de la presse menacée de toutes parts en Russie, aux Philippines et au-delà.