Deux ans après le déraillement, dans les Alpes-de-Haute-Provence, du Train des Pignes qui avait fait deux morts, une Russe de 49 ans et une octogénaire de la région, une plaque commémorative a été posée dimanche sur les lieux de l'accident.
"Il y avait une volonté très forte des familles de pouvoir se recueillir sur le site", a souligné dans une brève allocution Maurice Laugier, le maire de Saint-Benoît, aux côtés des élus de la vallée, du sous-préfet de Castellane et d'une dizaine d'habitants.
Sur la plaque est désormais inscrit le nom des deux femmes décédées dans cet accident : Tatiana Prostiakova, une Russe âgée de 49 ans et Mattia Sapone, une femme de 82 ans, originaire du village voisin du Fuggeret.
"C'est très important qu'il existe un lieu du souvenir. C'est une belle attention des deux maires", a dit Lucienne, l'une des trois filles de l'octogénaire, venues se recueillir devant la stèle qui a été bénite par le curé de la paroisse.
"On estime que c'est à l'État de voir ce qui était dangereux et de voir ce qui aurait pu être fait", a déclaré le maire de Saint-Benoît, soulignant que dans l'enquête qui est toujours en cours "la mairie est mise en cause dans le cadre d'une procédure judiciaire, (car) le rocher s'est décroché d'une parcelle appartenant à la commune".

Auteurs : BOUVIER Véronique et Léo Centofanti