Ancien ministre de l'agriculture sous Édouard Philippe de 2018 à 2020, Didier Guillaume n'avait pris ses fonctions à Monaco qu'en septembre en tant que ministre d'État, équivalent du poste de Premier Ministre. Il aurait succombé à une "maladie fulgurante survenue lors de son hospitalisation"
Il n'avait pris ses fonctions qu'en septembre dernier. L'actuel Ministre d'État de la Principauté de Monaco, Didier Guillaume, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé par communiqué de presse le Palais princier ce vendredi 17 janvier. Il serait décédé d'une "maladie fulgurante survenue lors de son hospitalisation".
Le Prince Albert II de Monaco a tenu "à saluer l'engagement remarquable de son excellence Monsieur Didier Guillaume, au service de la Principauté". Malgré un mandat de quatre mois à peine, le Palais souligne qu'il "aura su démontrer toute sa détermination et son savoir-faire afin de réaliser des avancées concrètes sur des sujets essentiels pour l'avenir de Monaco".
L'intérim des fonctions de Didier Guillaume à Monaco, équivalent du poste de Premier Ministre en France, a été confié par le Prince à Isabelle Berro-Amadeï, conseiller de Gouvernement-Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération.
Le gouvernement de Monaco et le préfet des Alpes-Maritimes ont réagi sur Facebook.
Ancien ministre de l'Agriculture, dans le gouvernement d'Édouard Philippe
Didier Guillaume a passé la majeure partie de sa vie dans la Drôme, ayant été maire de sa commune Bourg-de-Péage à la fin des années 1990, puis président du conseil général du département pendant 11 ans, jusqu'en 2015.
En même temps, Didier Guillaume fut sénateur de la Drôme de 2008 à 2018, mais aussi président du groupe socialiste au Sénat pendant quatre ans.
En octobre 2018, il rentre dans le gouvernement d'Édouard Philippe à l'occasion d'un remaniement, et devient Ministre de l'Agriculture, poste qu'il occupera pendant deux ans.
Sa nomination à Monaco en septembre dernier intervient quatre ans après avoir démissionné de son poste de sénateur en 2020. Son nom ne figurait pourtant pas dans la traditionnelle liste de "2 ou 3 candidats qui sont issus du corps préfectoral ou du Quai d'Orsay" que propose l'Élysée pour ce poste.