Une trentaine d’enseignants s’est réunie devant le collège André-Maurois pour en interdire l’accès. Une action similaire se déroule au collège Bellevue de Beausoleil.
Dès 7h30 ce mardi matin, des enseignants du collège André-Maurois de Menton (Alpes-Maritimes) ont symboliquement cadenassé la grille de l'établissement et y ont déployé des banderoles où l'on pouvait lire "Non à la réforme", "Maurois en lutte", "collège fermé". Une opération de blocage, dans le calme, de l'établissement organisée notamment par le syndicat Snes pour protester contre le projet de réforme des retraites.
"C'est clairement un moyen de durcir le mouvement affirme Bruno Precioso, délégué du Snes. C'est aussi un moyen de se rapprocher de la population et les parents d'élèves qui nous soutiennent, de se parler entre gens concernés". Des enseignants du lycée Pierre et Marie Curie de Menton et des écoles primaires sont également venus grossir les rangs devant le collège Maurois.
9 collégiens accueillis
Prévenus la veille par des associations de parents d'élèves du projet de blocage, la majorité des élèves ne se sont même pas présentés devant l'établissement ce mardi matin. Seuls neuf collégiens ont été accueillis dans l'établissement, qui en compte 630.Une action similaire s'est déroulée au collège Bellevue de Beausoleil. Une délégation de représentants des établissements du bassin mentonnais est reçue à la mairie de Menton. "Nous avons été reçus par le maire, qui s'est engagé a faire remonter nos revendications aux députés et à la Région" précise Marie Salmon, enseignante au collège de Beausoleil présente lors l'entrevue.
Joint par France 3 Côte d'Azur, le rectorat de l'académie de Nice confirme le blocage total du collège de Beausoleil, où aucun cours n'est assuré ce mardi. Le rectorat indique qu'au lycée Pierre et Marie Curie de Menton, les enseignants ont brièvement débrayé à la récréation de 10 heures. Toujours selon le rectorat, certains cours sont maintenus au collège Maurois de Menton, ce que contestent les professeurs grévistes.
Des assemlées générales doivent être organisées ce après-midi ou demain mercredi pour décider de la suite du mouvement.