Une épidémie se propage en Méditerranée et arrive sur nos côtes. A Roquebrune-Cap-Martin, des plongeurs sous-marins surveillent l'état des grandes nacres.
C'est un vrai cri d'alarme que vient de lancer le centre scientifique Paul Ricard à Monaco. Un parasite est à l'origine de la mort des grandes nacres en Méditerranée.
Sur le littoral azuréen, la surveillance est renforcée pour observer l'avancée de l'épidémie, qui a déjà touché les côtes espagnoles, corses et italiennes. A Roquebrune-Cap-Martin par exemple, des plongeurs sous-marins recensent l'état des nacres dans le secteur.
Un appel à la surveillance des nacres
Les nacres sont essentielles pour évaluer les paramètres physiques et chimiques du milieu marin. Un appel est lancé par les scientifiques à l'ensemble des plongeurs, individuels, laboratoires, associations et clubs de plongée pour surveiller leur évolution et signaler les mortalités.
En effet, le parasite, introduit par les eaux de ballast des navires marchands, se retrouve parfois dans l’appareil digestif des nacres mortes et se propage.