Mobilisation contre l'installation d'une antenne relais 5G, les habitants de Biot obtiennent le soutien du maire

Un rassemblement d'une trentaine de personnes a eu lieu ce samedi 11 janvier à Biot, dans les Alpes-Maritimes, contre l'installation d'une nouvelle antenne-relais sur la commune.

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"Il s’agit de manifester notre total désaccord face à l’imminence d’une implantation d’une antenne-relais" explique Christine Barthelemy, porte-parole du collectif Non à l'antenne 5G de Biot, dans les Alpes-Maritimes. L'antenne, haute de 20 mètres de haut selon le collectif, doit être installée au 1029 route de Valbonne à Biot, sur un terrain privé. Cette antenne sera située à une trentaine de mètres des habitations, ce qui inquiète les habitants qui ont manifesté ce samedi 11 janvier. 

Soutien du maire de Biot

Sur la photo du rassemblement, organisé à proximité de la mairie, on peut voir le maire Les Républicains de Biot, Jean-Pierre Dermit. Pourtant, dans un premier message publié début décembre sur les réseaux sociaux, le collectif reprochait au maire de Biot l'absence d'information sur le sujet.

"Sans aucune concertation des riverains, l'urbanisme de la ville de Biot a émis un avis favorable à l'implantation d'une antenne-relais 3,4 et 5G d'une hauteur de 19,80 mètres, soit l'équivalent d'un immeuble de plus de 6 étages".

Christine Bathlemy explique qu'en fait, les maires "sont pieds et poings liés par rapport à la loi Elan, d'autant que l'antenne est sur un terrain privé". En effet, depuis l'entrée en vigueur de cette loi, le premier janvier 2023, les maires ne peuvent plus retirer les autorisations d'urbanisme concernant les antennes relais. 

Un manque d'information et de concertation

L'entreprise Cellnex France, mandatée par l'opérateur de téléphonie Bouygues, est responsable de l'installation et c'est elle à qui le collectif reproche un défaut d'information des riverains qui "ont été mis devant le fait accompli". 

Dans son message, ce même collectif s'inquiète de "puissants champs électromagnétiques". Ajoutant que "personne ne nie aujourd’hui l’existence d’un risque sur la santé humaine, même lorsque les normes sont respectées, des effets thermiques et non thermiques des champs électromagnétiques". 

Il existe très peu d'études officielles émanant des organismes d'État. L'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), a publié un article sur son site en 2019 intitulé : "Ondes électromagnétiques : Faut-il craindre la 5G ?"

Yves Le Dréan, chercheur à l’Institut de recherche en santé, y affirme que : "l'énergie créée par ces ondes est trop faible pour causer des dommages cellulaires". 

Un référé suspension a été déposé par le collectif auprès du tribunal administratif de Nice, l'audience est prévue pour le 20 janvier prochain. 

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