il avait été condamné par contumace en 1996 pour pédophilie. Réfugié en Belgique, il a été rattrapé par son passé et devra en répondre ce lundi, devant la cour d'assises.
Il a 73 ans, il dort en prison depuis son extradition par la Belgique. Pendant 20 ans, Lionel Dousset, ancien directeur de l'association "l'espoir bleu" à Menton, vit à Herstal dans la province de Liège. Mais en avril 2016, cet homme a priori sans histoire est rattrapé par son passé. Il est en état d'arrestation, conformément à un mandat d'arrêt international. La police française était à ses trousses depuis 20 ans.
Retour sur l'affaire avec Bernard Persia :
©F3 Côte d'Azur
22 ans après le premier procès
Le procès de Lionel Dousset devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes débute donc ce lundi. En 1996, cette même cour l'a condamné à 20 ans de prison pour des viols sur mineurs. La peine est alors prononcée en l'absence de l'accusé. Lionel Dousset, parti s'installer en Belgique, n'est évidemment pas à l'audience. La police le contrôlera à plusieurs reprises mais ne pourra rien faire : elle est induite en erreur. La date de naissance qui figure sur le mandat d'arrêt n'est pas la bonne.Une nouvelle plainte permet de découvrir l'erreur
Une nouvelle plainte déposée avant la date de prescription permet de refaire toute la procédure. Ce lundi donc, trois adultes, adolescents au moment des faits reprochés, seront face à Lionel Dousset.
C'était il y a 27 ans, quand il proposait des sorties en mer à des ados issus de quartiers difficiles.
Lionel Dousset, 73 ans, a gagné 20 ans de liberté. Il devra cette fois répondre de ses actes.