Alors que Christian Estrosi refuse de commémorer la date du 19 mars, le Préfet des Alpes Maritimes a répondu au maire de Nice dans La Voix est libre. Une cérémonie sera organisée au monument au mort de la ville de Nice avec les associations d'anciens combattants.
Le 19 mars a été instituée "Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Le maire de Nice a annoncé son refus de commémorer cette date dans sa ville. "Je veux vous dire avec force que je ne me plierai pas aux recommandations de cette circulaire et que la Ville de Nice ne sera pas pavoisée. De là même manière, aucune cérémonie ne sera organisée par la Ville le 19 mars. Je sais qu’en disant cela, je prends un risque ! Et bien ce risque, je le prends et je l’assume" a déclaré Christian Estrosi lors du rassemblement organisé devant l’œuvre commémorative dédiée à la mémoire des Français d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, implantée face au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice.
Le Préfet, Christophe Mirmand lui répond:
Christian Estrosi, ainsi que d'autres élus UMP, estiment que la date du 19 mars est inappropriée car elle ne représente pas la fin des violences et que "le nombre de victimes et de disparus s’est amplifié après le 19 mars 1962". Rapatriés et harkis ont exprimé leur hostilité à ce texte de loi. Les anciens combattants, pour leur part, sont divisés.