Ce mardi soir sur France 2, l'émission "Cash investigation" était consacrée au partenariat public-privé du stade de Nice Allianz Riviera. Attaqué, Christian Estrosi a organisé la riposte sur internet à coup de tweets et même grâce à un site internet dédié.
Des tweets à la seconde, un site web spécialement consacré à la défense de son sujet, le premier adjoint de la ville de Nice a sorti l'attillerie lourde ce mardi soir pour répondre à l'émission d'Elise Lucet."J’assume parfaitement face à ces calomnies", a répondu l’ancien maire, qui a même écrit au CSA pour dénoncer un reportage dit "caricatural".
Durant toute la soirée sur France, des élus comme l'actuel maire de Nice Philippe Pradal, des proches, de jeunes militants LR et bien sur le principal intéressé ont alimenté le fil Twitter avec leurs commentaires. Le seul profil de Christian Estrosi a publié près d'une quarantaine de messages.Face à un reportage qui manque d’objectivité et caricatural, j’ai écrit au Président du CSA. #cashinvestigation pic.twitter.com/f8rFPJaIgl
— Christian Estrosi (@cestrosi) 18 octobre 2016
Tous ont défendu le Partenariat public privé (PPP) qui a permis la construction du stade Allianz Riviera, l’enceinte sportive et culturelle niçoise gérée par une filiale du groupe Vinci. C’est surtout sur les faits que le camp Estrosi s’est défendu.
"J’assume complètement mes choix, je les revendique. Si nous n’avions pas réalisé cette enceinte, Nice ne serait plus en première division", a répondu Christian Estrosi, rappelant que l’OGC Nice était aujourd’hui en tête du championnat.
.@cashinvestigati, méditez Talleyrand : "Tout ce qui est excessif est insignifiant" #cashinvestigation
— Philippe Pradal (@p_pradal) 18 octobre 2016
Un site internet dédié a même été lancé ce mardi pour lever le voile sur les conditions de gestion et de construction du dit stade :.@cestrosi : " Sans le Stade de #Nice06, il n'y aurait pas eu d'Euro 2016 en France ! " #cashinvestigation
— Marine Brenier (@marinebrenier) 18 octobre 2016
Le coût à la place du stade de Nice n'est pas le plus cher de France. #cashinvestigation https://t.co/o09yguuCVm pic.twitter.com/oNOBHKbBuP
— Christian Estrosi (@cestrosi) 18 octobre 2016
"Cash Investigation" répond à Christian Estrosi
L'émission de France 2 apporte sur sont site des précisions sur son échange avec le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur en fin d'émission.
Le chantier du grand stade devneu depuis le Stade Allianz, a démarré en août 2011 et s’est achevé en septembre 2013, et ce, quelques semaines avant les élections municipales remportées par Christian Estrosi.
L’achat d’une action du géant du BTP Vinci a permis de participer à l’assemblée générale des actionnaires. Un journaliste de "Cash" infiltré a ainsi pu poser une question à ses dirigeants sur le partenariat public-privé (PPP) entre le groupe et la Ville de Nice…
Extrait du magazine "Cash Investigation" de ce mardi 18 octobre :
Cash_Stade Nice_extraitL'opposition municipale et régionale n'a pas manqué elle aussi de se servir des réseaux sociaux pour réagir à l'émission :
#cashinvestigation #estrosi
— Sophie Camard (@SophieCamard) 18 octobre 2016
Bravo @EliseLucet
Une indépendance qui fait du bien, surtout vue de PACA où les contrepouvoirs n'existent pas.
En juin 2015, le rapport de la chambre régionale des comptes de PACA sur le grand stade de Nice avait émis des critiques sur le partenariat public-privé.Sévère correction infligée par @EliseLucet à @cestrosi ! #cashinvestigation #StadeDeNice
— Philippe Vardon (@P_Vardon) 18 octobre 2016
>> Revoir l'intégralité de l'émission de France 2.