Dans un communiqué, la Direction Départementale de la Protection des Populations des Alpes-Maritimes demande à Léna Guillou, alias Lenoutsa sur les réseaux sociaux, de se mettre en conformité. L'enquête a mis en évidence que la jeune femme de Nice était rémunérée par des partenaires commerciaux pour promouvoir leurs produits ou services dans ses publications.
"Une enquête a été effectuée par les agents de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (CCRF) de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) des Alpes-Maritimes, concernant les pratiques de Madame Lena Guillou, auto-entrepreneur. Madame Léna Guillou est connue sur les réseaux sociaux lnstagram et Snapchat sous le pseudonyme « lenoutsa ».
C'est avec ces mots que ce vendredi 15 septembre, le DDPP des Alpes-Maritimes demande à la jeune influenceuse de Nice de se mettre en conformité et de "cesser des pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux".
L'intention commerciale doit être clairement indiquée
Selon les agents du service, l'enquête a déterminé que Léna Guillou "était rémunérée par des partenaires commerciaux pour promouvoir leurs produits ou services dans ses publications".
Selon le texte : toute publication relevant d’un partenariat commercial rémunéré doit permettre d’identifier son caractère de publicité et la personne pour le compte de qui elle est réalisée.
Contactée par France 3 Côte d'Azur, la jeune femme qui sur son compte Instagram affiche plus de 538.000 followers, ses abonnés, a fait cette réponse :
J'ai toujours veillé à être la plus transparente possible avec ma communauté car j’en suis très proche et si je l’inscrivais en petit, c'était par souci d’esthétisme. Je me suis fait épingler, juste pour de mentions sponsorisées trop petites. Car si moi, je trompe ma communauté, alors je pense qu'on peut épingler 100 % des influenceurs sur le net.
Léna Guillou alias Lenousta.
Depuis plusieurs mois, le service de la répression des fraudes mène une vraie chasse à ces pratiques frauduleuses. On reproche le plus souvent aux influenceurs de la publicité cachée.
La loi du mois de juin dernier a pour but d’encadrer l’activité des influenceurs en interdisant par exemple la publicité pour la chirurgie esthétique ou en restreignant celles sur les paris sportifs. Cette loi n° 2023-451 a apporté de grands changements en vue de faciliter l'accès à internet et à sécuriser les internautes. Elle a aussi provoqué ces enquêtes en cascade.
Reportage en juin dernier quand Capucine Anav, une influenceuse avait été épinglée :
Les influenceurs concernés doivent en général afficher le message de sanction pendant plusieurs semaines, sans quoi ils s’exposent à une amende quotidienne de 3 000 euros.
La DGCCRF a également fait de même ce 15 septembre à Léa Djadja, dite lianeanea.