Nice : un homme retrouvé mort quartier Fénoglio de Briga, un autre interpellé avec un fusil à pompe

Vers 1h10 du matin ce samedi, la police est intervenue après que des tirs ont été entendus une nouvelle fois à Nice Est, rue Fénoglio de Briga. Un homme a été retrouvé mort. La police a ouvert le feu et interpellé un individu armé d'un fusil à pompe correspondant à l'arme du crime.

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Le drame tant redouté est arrivé rue Fénoglio de Briga, à Nice Est, dans la nuit de vendredi à samedi. Après un énième épisode de violences, avec des coups de feu entendus dans toute la cité Roquebillière vers 1 h 10 du matin, la police a découvert sur une passerelle menant à la cité le corps sans vie d'un homme portant des blessures par balle dans le dos, indique Julien Hausknecht, le secrétaire départemental Alliance PN06.

Un Parisien tué de deux tirs dans le dos

Le procureur de Nice confirme dans un communiqué que la victime est un jeune homme de 30 ans, originaire de Paris, domicilié à Goussainville dans le Val-d'Oise et "connue des services de police et de la justice pour des faits sans lien avec le trafic de stupéfiants".

Il a été atteint de deux tirs de calibre 12 "pouvant correspondre à l’arme saisie sur l’individu en fuite". À leur arrivée dans la cité, les policiers de la brigade anti-criminalité avaient aperçu plusieurs individus qui tiraient en rafales avant de prendre la fuite.

Un Marseillais armé d'un fusil à pompe interpellé

"Au cours de la poursuite, [l'un des individus] pointait son arme [un fusil à pompe calibre 12] dans la direction d’un fonctionnaire de police qui faisait usage de son arme de service à une reprise sans atteindre l’intéressé. Les policiers parvenaient à interpeller l’individu au niveau du 198 route de Turin" précise le procureur Damien Martinelli.

Il s'agit d'un Marseillais âgé de 19 ans, "connu de la justice pour vol avec arme et extorsion commis à Marseille en 2020". Il est placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte des chefs de meurtre en bande organisée est confiée au service interdépartemental de la police judiciaire des Alpes-Maritimes.

Les épisodes de violences se multiplient depuis plusieurs mois dans cette cité en proie au trafic de stupéfiants.

Fin juin 2024, la police y avait démantelé un réseau d’importation de drogue depuis l’Espagne qui revendait à Nice-Est pour un chiffre d'affaires estimé à 20.000 euros par jour. Sept personnes sont en détention provisoire dans ce dossier.

Depuis on assiste à une "guerre des territoires" pour reprendre le très lucratif point de deal laissé vacant depuis juin.

Fin août 2024, un Parisien, connu pour des faits de trafic de stupéfiants, avait été retrouvé criblé de balles dans un appartement du quartier. Il était décédé un mois plus tard.

"Un individu déjà condamné pour trafic de stupéfiants, également originaire de la région parisienne, est mis en examen pour meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants et incarcéré depuis le 8 septembre 2024" rappelle le procureur de Nice.

Dernièrement, les 20 et 21 janvier, des tirs avaient encore été entendus, 5 jeunes interpellés et mis en examen.

Plus de 30 mises en examen en neuf mois

Depuis neuf mois, on dénombre près cinquante procédures judiciaires concernant des affaires en lien avec le trafic de drogues à Nice Est.

Plus de 30 personnes ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs notamment.

Les syndicats de police dénoncent le manque d'effectifs. "Alliance police nationale 06 met à l'honneur la Bac de Nice qui a été exposée et souligne le travail remarquable par l'ensemble des effectifs".

Bientôt des agents de sécurité privée "Gaïda"

Ce samedi matin, Christian Estrosi indique qu'il rencontrera lundi le ministre de l'Intérieur pour lui demander des moyens supplémentaires contre ceux qu'il désigne comme des "narcoterroristes".

Il y a une semaine, le maire de Nice annonçait le déploiement prochain sur ce secteur de neuf agents de la brigade de "sûreté résidentielle" Gaïda. Objectif affiché : "rassurer les populations" et "identifier les petits guetteurs et dealers". Cette brigade est déjà opérationnelle dans le quartier des Moulins depuis le printemps 2024

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