Dans la guerre qui oppose deux fabricants de chips de Socca, un Niçois et un Marseillais, le Marseillais vient de gagner en appel le droit de commercialiser son produit. Un revers pour l'entreprise niçoise qui continuer d'affirmer qu'il s'agit d'un plagiat.
Auteurs : Nathalie Jourdan et Jean-Paul Birlein
C'est l'histoire d'un combat catégorie pois chiche. A ma droite Socca Chips, la niçoise, à ma gauche Chips de Socca, fabriquée dans les Bouches-du-Rhône, aux Pennes-Mirabeau.
Ces deux-là s'affrontent en justice depuis un an. C'est la niçoise qui a attaqué en premier. Un beau jour de juillet 2016 son créateur Luc Salsedo est furieux, alors le niçois attaque et gagne aux points.
La société des Bouches-du-Rhône est condamnée, elle doit arrêter la commercialisation de ses chips, et retirer les paquets déjà en vente.
Mais elle vient de gagner en appel à Aix-en-Provence. L'entreprise est autorisée à reprendre la fabrication des chips de socca made in Marseille.
Le niçois lui serre les dents et maintient que bien sûr la socca existait avant lui, mais que la chips de socca c'est bien lui son créateur.
Débouté et un peu dégoûté aussi, le chef niçois n'entend pas en rester là et se dit prêt pour un troisième round judiciaire.