Deux quartiers de Nice auront leur Police de sécurité du quotidien. Ce qui veut dire : davantage de moyens dans des quartiers difficiles et un "nouvel état d'esprit". Le dispositif se veut plus proche de la population. Gérard Collomb a dévoilé ce jeudi cette "PSQ".
Les premières expérimentations débuteront au cours du premier trimestre 2018.
Qu'est-ce que c'est ?
La police de sécurité du quotidien ne met pas en place de nouvelles brigades spécialisées, mais additionne les annonces et promesses. Et recycle aussi pas mal de chantiers déjà ouverts. Des brigades de contact en gendarmerie à la création d'amendes forfaitaires pour certains délits (usage de cannabis notamment), en passant par la prévention des suicides chez les forces de l'ordre ou les "caméras-piétons" pour les contrôles d'identité.
Le point avec Nathalie Layani, Stéphane Roy et Dominique Roux :
30 quartiers difficiles bénéficieront de "moyens supplémentaires" - un renfort de 15 à 30 policiers à chaque fois. Trente autres quartiers suivront d'ici 2020.
Au total, 1.300 effectifs supplémentaires y seront affectés. "C'est la logique des zones de sécurité prioritaire (ZSP)" lancées sous Manuel Valls, commente l'un
des participants au lancement de la réforme.
►Parmi ces 30 quartiers, les Moulins ou l'Ariane à Nice :
interpellation à Aulnay-sous-Bois - et du mouvement de grogne des policiers après une attaque au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne) en octobre 2016.
Présentation de cette police de sécurité à l'École militaire ce 8 février :
► Toutes les zones concernées :
Police de sécurité du quotidien