Saint-Etienne-Nice : déclarations à l'issue de cette défaite niçoise 4 buts à 0

C'est le carton du jour en ligue 1, ST Etienne / Nice : 4-0. Des buts d'Aubameyang sur penalty, confortant avec sa 15e réalisation sa 2e place au classement des buteurs derrière Ibrahimovic, de Mollo et un doublé de Brandao ont permis aux Stéphanois de signer leur 12e match consécutif sans défaite.

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  • Claude Puel (entraîneur de Nice) : "Il ne faut pas tout mélanger. Il y a eu un accident tout à fait regrettable. J'ai de la peine pour Clément car perdre un joueur de cette manière... On peut comprendre leur colère mais il faut rester mesuré. Le match n'a pas été un match de voyous. Il n'y a pas eu beaucoup de fautes mais il est vrai que celle-ci, commise par un joueur offensif qui n'a pas mesuré son engagement, est bien sûr regrettable. C'est un fait de match important. Nous avons eu du mal à poser le jeu, à répondre à un penalty très vite concédé. Il y a eu ensuite l'exclusion. En infériorité numérique, nous avons eu la possibilité de poser le jeu et de démontrer plus de qualités. Nous n'avons pas su le faire. Nous avons eu du mal à répondre à différentes situations et aléas du match. C'est la limite d'un soir, tout simplement. Nous avons eu aussi des problèmes physiques dans notre effectif, avec des absents mais cela n'explique pas tout. Ce n'était pas assez consistant pour inquiéter l'équipe de Saint-Etienne."
  • Eric Bauthéac (milieu de Nice) : "C'était vraiment cauchemardesque. C'est un gros coup dur pour nous d'en prendre quatre. A dix, très rapidement, on a compris que ce serait très compliqué. On rentre avec zéro point. Il vaut mieux se prendre une grosse claque des fois pour mieux rebondir. C'est la première que l'on prend cette saison. Il ne faut pas s'alarmer. Nous avons affronté une belle équipe stéphanoise. Valentin Esseyric était vraiment dégoûté d'avoir commis ce geste (sur Clément). Sa saison est terminée. C'est un geste maladroit de la part d'un joueur qui n'est pas agressif. Le match a été alors compliqué. C'était plié. Après Saint-Etienne a eu le monopole du jeu. En seconde période, nous avons tenté une autre tactique mais à dix c'était quasiment mission impossible. En ce moment, nous ne sommes pas épargnés par les problèmes physiques, blessures et maladies. Il faut que l'on récupère tous nos joueurs à 100%".
  • Loïc Perrin (défenseur de Saint-Etienne): "Nous aurions préféré que cela se passe moins bien et que cet accident ne soit pas arrivé  (fracture de Jérémy Clément). Malheureusement, c'est comme cela. J'espère que cela va aller pour Jérémy. Nous sommes tous avec lui. C'était très compliqué de continuer la rencontre mais nous l'avons quand même bien fait. A la mi-temps, on ne pensait plus trop au match. De plus, Jérémy était encore là. Nous sommes tous allés le voir. Je ne pense pas que Valentin Esseyric soit un joueur méchant. J'espère que ce n'est pas intentionnel. Le match était engagé mais nous nous y attendions. Franchement, je n'ai pas vraiment pensé au podium. Tant mieux. Il est toujours important de gagner contre les concurrents directs. Cela nous réussit plutôt bien depuis le début de saison. Cela nous permet de repasser devant Nice. C'est bien, il faut continuer. Il reste encore pas mal de matches. Il peut se passer plein de choses et nous sommes toujours là. Il faut que l'on y croit le plus longtemps possible".
  • Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : "Jérémy est au bloc avec une fracture ouverte, sans doute une fracture tibia-péroné. Je ne vous cache pas que j'aurais préféré perdre le match plutôt que perdre Jérémy. Sur le match, je n'ai pas grand chose à dire car je n'y étais même plus dans le match. Je tiens à féliciter le groupe d'être, lui, dans une partie de football car ce que j'ai vu en face, ce n'était pas une partie de football. Les accidents peuvent arriver. C'est arrivé ce soir mais je n'ai pas vu une équipe, avec tout le respect que j'ai pour tout le monde, qui ressemblait à un 4e. C'est une équipe qui n'a pas joué au football dès l'entame du match et ce qui devait arriver est arrivé à l'image du coup de coude pris par Stéphane Ruffier et à l'image de beaucoup de choses".




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