De la géolocalisation à l'identification des conducteurs lors des contrôles routiers, les smartphones facilitent le quotidien des gendarmes des Alpes-Maritimes.
Les smartphones ont envahi la vie des citoyens. Les gendarmes s'appuient sur cette technologie, pour poursuivre les criminels et délinquants, mais aussi pour retrouver des personnes égarées.
Localiser une victime en montagne
Les pelotons de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) disposent désormais d'un nouvel atout pour secourir les randonneurs perdus. GendLoc permet de localiser une personne, si elle a un smartphone et du réseau. Il suffit de contacter les PGHM des Alpes-Maritimes et de donner son numéro de téléphone. Le logiciel donne ensuite immédiatement la position satellite du propriétaire du portable, au mètre près. Cette précision est essentielle pour le bon déroulement d'une opération de secours, qui débute toujours par la localisation de la victime.
Le smartphone, générateur de données
Les portables sont également omniprésents depuis longtemps dans les enquêtes criminelles, qu'il s'agisse de terrorisme ou de meurtre. Lorsqu'un téléphone atterrit sur le bureau de techniciens spécialisés, il peut dévoiler des informations sur les lieux et les heures. Même supprimées, certaines données ne disparaissent jamais complètement. Ces informations trahissent donc parfois les coupables.
Des données administratives au creux de la main
Depuis quelques mois, les gendarmes des Alpes-Maritimes disposent d'une nouveauté. Cela ressemble à un simple smartphone, mais cet outil est en réalité beaucoup plus performant. NeoGend est un groupe d'applications conçues pour les gendarmes. En quelques secondes, il est possible d'obtenir des informations administratives sur un conducteur, lors d'un contrôle routier par exemple. Expérimenté dans le Nord puis en Bourgogne, le dispositif est arrivé en novembre sur la Côte d'Azur. Ce smartphone amélioré peut aussi faire des photos de constatation et déclencher une procédure officielle contre un usager, depuis le terrain.