Le tribunal correctionnel de Nice devait se prononcer sur l'import export d'animaux sauvages entre Madrid et l'Europe de l'Est. Contre le transporteur espagnol, absent à l'audience, le procureur a requis un an de prison, et 100 000 euros d'amende. L'affaire a été mise en délibéré au 19 février.
En avril 2013, 2 lionnes, 2 chiens australiens "dingos", 3 singes, 2 lémuriens, 2 tortues, 10 caïmans à lunettes tous vivants et 1 python mort dans un sac sont découverts par les douanes au niveau du péage de la Turbie.
Ils sont entassés dans des cages, à l'intérieur d'une camionnette qui n'est pas aux normes et avecun chauffeur non qualifié pour ce type de transport.
Ces animaux sont la propriété d'une société espagnole basée près de Madrid. Elle les destine à la vente en Pologne et en République Tchèque.
Le transport et la détention de ce type d'animaux, protégés par la convention de Washington est illégal et contrevient au code rural, au code de l'environnement et au code douanier.
Le conducteur espagnol n'était pas présent ce matin à son proçès, devant le tribunal correctionnel de Nice. Le procureur a requis à son encontre une peine d'un an de prison, et 100 000 euros d'amende.
L'affaire a été mise en délibéré au 19 février prochain.
Tous les animaux saisis ont été placés au parc Phoenix, exceptées les les lionnes qui vivent dans le Loiret auprès d'une association de préservation des espèces animales.