Une cinquantaine de harkis se sont donnés rendez-vous ce samedi devant la sous-préfecture d'Arles, pour réclamer la reconnaissance de leurs droits. Ils réclament à François Hollande de tenir ses promesses faîtes en 2012.
Alors que la communauté harki lutte toujours pour ses droits et la reconnaissance de son action pour la France, une cinquantaine de personnes (harkis et leurs amis) ont fait un sitting devant la sous-préfecture d'Arles.
Ils reprochent au chef de l'Etat de ne pas avoir tenu ses promesses électorales, s'engageant "à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis".
Alors que la communauté harki lutte toujours pour ses droits et la reconnaissance de son action pour la France, une cinquantaine de personnes (harkis et leurs amis) ont fait un sitting devant la sous-préfecture d'Arles.
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©France 3 Provence
Après les accords d'Evian le 18 mars 1962, 55.000 à 75.000 harkis, ont, selon les historiens, été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles de la part des nationalistes. Quelque 60.000 ont été admis en France.
Avec leurs descendants, leur communauté est estimée à 500.000 personnes.
En avril 2016, des députés de droite avaient déposé deux propositions de loi relatives à la mémoire de la guerre d'Algérie, et notamment à "la reconnaissance de la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des harkis".
Le 25 septembre prochain aura lieu l'hommage national rendu aux harkis, aux Invalides.
Les harkis se sentent abandonnés par l'Etat. L'un de leurs représentants prend la parole
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