Le coureur tricolore a tout donné dans les derniers kilomètres pour se détacher, dimanche 2 février, du peloton alors qu'une échappée de cinq coureurs avait mené la course tout le long.
Un Français peut en cacher un autre. Le coureur tricolore Valentin Ferron a remporté le Grand prix La Marseillaise, dimanche 2 février, au terme d'un sprint explosif dans les derniers mètres de la course. Une victoire détonante alors qu'une échappée a mené la course pendant la quasi-totalité de l'épreuve emmenée notamment par un Kévin Vauquelin qui nourrissait de grosses ambitions. Cela faisait trois ans qu'un Français ne s'était pas imposé sur cette course.
Cette 47ᵉ édition connaissait un petit changement cette année au niveau du parcours puisqu'en raison du match OM-OL qui a lieu le même jour, l'arrivée ne se fera pas au stade Vélodrome. Pas de quoi toutefois enlever son piquant à cette course cycliste à laquelle participent six formations issues du circuit "Conti", dix provenant de la catégorie "UCI Pro Team" et six catégorisées "UCI World Team".
Trois gros cols sur le parcours
Les équipes engagées ont pris le départ fictif à l'Estaque pour 7,8 km avant le départ réel à Septièmes-les-Vallons qui les a emmenés au kilomètre 46 au sommet du Pas de la Couette avant une descente de 5 km. Une deuxième difficulté attendait les cyclistes au bout de 79 km avec le col de l'Espigoulier à 729 m d'altitude.

Et après une incursion dans le Var du côté du Castellet, ce Grand prix La Marseillaise est revenu dans les Bouches-du-Rhône avec la route des Crêtes qui a été le théâtre d'une grosse explication. L'arrivée à Luminy s'est jouée au sprint.
"Il y a beaucoup de points clés"
Et ce rendez-vous de février a été très particulier pour les coureurs qui reprenaient le chemin de la compétition. "C'est la première course de l'année et la moindre erreur on la paye, pointait Maxime Bouet, directeur sportif de l'équipe Arkea B&B Hotels. Il y a beaucoup de points clés dans ce Grand prix La Marseillaise où tous les petits détails font de gros détails à la fin et c'est ce qui permet de gagner la course, ou de terminer deuxième."