Les employés ont trouvé un accord avec la direction de l'entreprise de nettoyage Laser Propreté, jeudi 17 août, dans la soirée. Les grévistes luttaient contre le non-paiement des salaires.
Le conflit social se termine. Depuis le 1er août, les salariés de Laser Propreté, l'entreprise chargée du nettoyage de la gare Saint-Charles, avaient entamé une grève pour protester contre le non-paiement des salaires. De nombreux détritus s'étaient accumulés dans le bâtiment, et le maire Benoit Payan avait pris un arrêté pour faire nettoyer le lieu dans la nuit.
Trois grèves en 2023
"Cet accord a été suivi d'effet immédiat par un commencement du nettoyage de la gare à 19h55", a indiqué Laser Propreté. Les conditions de la négociation entre l'entreprise et les grévistes ne sont pas connues. "On sort de 17 jours de lutte contre un système qu'on condamnait", explique Kamel Djeffel, le porte-parole de l'intersyndicale et secrétaire national du syndicat CAT Nettoyage.
"Les salariés du nettoyage, entre autres ceux de la gare, du tramway et du métro, ne se laisseront jamais faire, et chaque fois qu'il le faudra, ils se battront pour leurs droits et pour leurs acquis". Avant ce mouvement social, deux autres grèves du nettoyage ont déjà eu lieu dans la gare cette année.
Une plainte de l'entreprise Laser Propreté contre la légitimité de la grève est toujours étudiée au tribunal judiciaire de Marseille, malgré la fin du conflit, et le résultat devrait tomber ce vendredi. La gare Saint-Charles est l'une des plus grandes de France. Chaque année, près de 16 millions de voyageurs y transite.
