C’est "l’acte X" de la mobilisation des Gilets jaunes. Des rassemblements sont prévus à Marseille, Avignon ou Forcalquier. Les manifestants sont aussi présents au niveau des péages. Article régulièrement mis à jour.
Une marche est partie à 14 heures de la caserne de Pertuis.
Le péage de l’A50 à La Ciotat est occupé par des gilets jaunes.
A 11 heures, une opération péage gratuit était en cours au niveau de la sortie Avignon Nord. Les manifestants se sont donné rendez-vous pour un rassemblement à 13 heures aux Allées de l’Oulle.
Les grilles du commissariat forcées à Avignon
Vers 12h30 après avoir marché dans Grillon, plus de 80 gilets jaunes se sont retrouvés à Valréas pour marcher dans la commune, rapporte le Dauphiné Libéré. En début d'après-midi, ils devaient se rendre à Nyons pour une troisième marche. Vers 15 heures, des casseurs ont enfoncé le portail du commissariat, boulevard Saint-Roch, à Avignon, selon La Provence.#Avignon : situation tendue devant le commissariat de police.#ActeX #GiletsJaunes #Police #Insurrection #19Janvier pic.twitter.com/ylBLPsEOv0
— Humain du capitalisme tardif (@humainducapital) 19 janvier 2019
A Arles, les manifestants ont prévu de rejoindre le cortège avignonnais.
A 14 heures, les Gilets jaunes ont prévu un rassemblement place du Bourguet à Forcalquier. Une manifestation symbolique, dans la ville du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Des tensions ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre lorsque les premiers ont tenté d'atteindre le domicile de M. Castaner. Mais le calme est rapidement revenu.
A Gap, des gilets jaunes ont appelé au rassemblement dimanche à 9h30, pour dénoncer les violences policières.
José Manrubia, le "marcheur" gilet jaune
Dimanche verra l'arrivée d'un "gilet jaune" moins connu dans la capitale : José Manrubia. Parti d'Arles le 16 décembre, cet artiste plasticien rallie Paris à pied après 34 jours de marche, durant lesquels il a traversé "plus de 50 ronds-points".Pour lui, malgré le grand débat lancé par Emmanuel Macron, pas question de désarmer sans l'instauration du référendum d'initiative citoyenne (RIC). "C'est la revendication principale de 90% des ronds-points", estime-t-il. "Après 40 ans d'une politique de droite ou de gauche où les intérêts privés ont prévalu sur l'intérêt général, on veut pouvoir prendre en main notre destinée."
Réticent face à cette revendication, le chef de l'Etat privilégie le "débat national" qu'il a lancé cette semaine avec deux déplacements en régions. Pouvoir d'achat, fiscalité, démocratie et environnement: avec ces thèmes, le président espère répondre à tous les mécontentements.