Marseille : Karim Zeribi sera jugé pour abus de confiance

L'élu marseillais d'opposition Karim Zeribi, fondateur en 2001 du Parlement des banlieues, a été renvoyé en correctionnelle pour avoir détourné des subventions associatives pour ses campagnes électorales, nous apprend l'AFP  ce vendredi.
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Député européen de 2012 à 2014, Karim Zeribi doit être jugé pour abus de confiance à l'égard de deux associations, et pour abus de biens sociaux à l'égard d'une entreprise. Il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, aux côtés de cinq autres prévenus, dont son fils.


A de multiples reprises, Karim Zeribi (a opéré) une confusion des genres entre le milieu associatif et l'intérêt politique de ses campagnes, le premier finançant le second,


a estimé le magistrat instructeur.
    

Selon l'enquête, Karim Zeribi aurait notamment sciemment détourné à son profit l'argent versé à Agir Pour la Citoyenneté (APC), une association qu'il avait fondée en 2001, destinée à favoriser l'égalité des chances pour les jeunes issus des quartiers en difficulté. Entre 2007 et 2009 cette association avait reçu plus de 85.000 euros, de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, du département des Bouches-du-Rhône et de l'État.


Karim Zeribi conteste


L'élu a contesté lors de l'enquête que ces subventions aient pu servir ses intérêts politiques. Selon lui, elles ont été utilisées pour des campagnes d'inscription des jeunes des banlieues sur les listes électorales, l'organisation d'un parlement des banlieues et la mise en contact de demandeurs d'emplois avec des chefs d'entreprises. Mais les enquêteurs ont pu mettre en lumière le règlement par l'association d'un sondage contenant un chapitre sur sa notoriété ou de divers outils de communication, le paiement du loyer de son club de réflexion et l'utilisation des salariés d'APC lors de ses campagnes.
 

Une autre procédure


L'élu, qui s'est dit victime d'un complot, est également renvoyé pour abus de biens sociaux à l'égard d'une société qui lui aurait cédé gratuitement une Mercedes et aurait financé la réfection de sa piscine. L'enquête avait commencé en 2012 après réception d'une lettre anonyme adressée au parquet, huit jours après le premier tour des élections législatives. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information