A l'appel principalement de la CGT mais aussi pour la première fois avec la participation de "gilets jaunes", plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés mardi dans le centre de Marseille pour défendre le pouvoir d'achat.
L'appel à descendre dans la rue, lancé par plusieurs syndicats et partis de gauche a été largement suivi. A Marseille, plus de 5.000 personnes ont défilé en fin de matinée entre le Vieux-Port et la gare Saint-Charles.
Si la CGT dominait très largement, plusieurs centaines de "gilets jaunes" étaient présents en milieu de cortège.
"Nos revendications sont identiques. Il faut être tous ensemble", témoigne Brigitte, retraitée qui perçoit une pension de 680 euros. Elle a rejoint les "gilets jaunes" à Fos-sur-Mer. "Il arrive un moment où toutes les luttes se rejoignent. Sans convergence avec les partis et les syndicats, on n'arrivera à rien", estime-t-elle.
Dans le cortège, les revendications étaient nombreuses: hausse des salaires, justice fiscale, opposition à la réforme du lycée ou à l'augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers, droit de manifester ou défense du service public : les mots d'ordre de la journée étaient "amélioration du pouvoir d'achat" et "répartition égalitaire des richesses".
Un autre rassemblement était prévu mardi soir en "Hommage à nos morts, redonner vie à la rue d'Aubagne", à Noailles.