En début de semaine, alerté par le collectif du 5 novembre , on apprenait que l'assureur du 66 rue d'Aubagne retirait la garantie "effondrement" pour cet immeuble. Aujourd'hui sous la pression du ministre du logement Groupama fait marche arrière
Dans une lettre datée du 26 novembre dernier l'assureur Groupama informait les habitants du 66 rue d'Aubagne, un immeuble situé en face d'un des immeubles effondrés, qu'il leur retirait la garantie "effondrement".
Aujourd'hui dans un communiqué, Groupama fait marche arrière et déclare : "compte tenu de l'émoi et des circonstances exceptionnelles affectant les habitants de la rue d'Aubagne, Groupama rétablira, dans l'attente des expertises complémentaires, ses garanties effondrements"
Entre temps le ministre du logement Julien Denormandie, expliquait dans un tweet qu'il s'était entretenu avec l'assureur et qu'il trouvait cette "décision inacceptable"
"J'espère que c'est un vrai revirement", a réagi Virginie Vallier, l'une des propriétaires occupants de l'immeuble, situé 66 rue d'Aubagne. C'est elle qui avait dévoilé mardi dernier le courrier envoyé par Groupama au syndic annonçant le "retrait de la garantie "effondrement".#Marseille #RuedAubagne : la décision de @Groupama est inacceptable. Je m’en suis entretenu ce soir avec son Directeur général qui a pris connaissance du dossier et s’est engagé à le corriger.
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) 5 décembre 2018
L'assureur Allianz avait lui aussi annoncé aux syndic de deux immeubles du centre, rue d'Italie et rue Toussaint, qu'il "ne souhaitait pas laisser se poursuivre" leurs contrats d'assurance après leur évacuation et une expertise diligentée par la ville.
Aujourd'hui, même revirement, Allianz vient de faire savoir qu'il revenait sur cette décision et déclare :
"le groupe décide de prolonger les garanties de ses assurés copropriétaires de Marseille dont les murs sont sous arrêté de péril ou d'insécurité, compte tenu du contexte exceptionnel".