Le comité d'entreprise de l'ex-SNCM s'est désisté de son action judiciaire contre la cession de la compagnie au consortium d'entrepreneurs corses Corsica Maritima,
aujourd'hui à la tête de l'entreprise.
Quelques semaines à peine après avoir été désigné repreneur de la SNCM, l'entrepreneur corse Patrick Rocca avait cédé ses parts au consortium Corsica Maritima, qui était
lui aussi candidat à la reprise, mais dont le dossier avait été écarté par le tribunal de commerce de Marseille.
L'intersyndicale et le comité d'entreprise s'étaient prononcés contre cette cession des parts de la compagnie, rebaptisée Corsica Linea dans la foulée. Les syndicats jugeaient qu'elle allait contre le jugement de reprise rendu par le tribunal de commerce de Marseille.
"C'est avec satisfaction que Corsica Linea prend acte de la décision du comité d'entreprise du 12 juillet de se désister de son recours contre la cession des parts de Patrick Rocca SAS vers CM Holding devant le tribunal de commerce de Marseille", écrit mardi Corsica Linea dans un communiqué.
"Avec le comite d'entreprise, nous avons réussi à rassembler tous les salariés du groupe autour d'un même objectif, le développement économique de la compagnie
maritime. Au-delà de la chance que ce rassemblement constitue pour l'emploi, il pose les bases solides d'une ambition collective au service de tous nos clients",
a réagi Pascal Trojani, président de Corsica Linea.