Les associations et le CIQ organisent une marche "pour la santé publique" ce samedi matin 4 février à la Pointe Rouge. Ils veulent une dépollution sans danger de l’ancien site industriel Legré Mante. Les travaux du promoteur immobilier risquent de remuer "des tonnes de toxiques dans l'air"

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A l'appel du CIQ et du Comité Santé Littoral Sud, une centaine de manifestants marche ce matin pour dénoncer le processus de dépollution des terres de l'ancien site industriel Legré Mante. La consigne: apporter ses masques anti-pollution, combinaisons et instruments de musique pour protester en fanfare.

Avec sa vue sur la mer, la Pointe-Rouge est un des plus bel endroit de Marseille. Seulement, les terres du site industriel Legré Mante fermé en 2009, elles, sont particulièrement polluées. Comme l'indique Comité Santé Littoral Sud, "ce crassier" situé en bord de mer "contient les déchets de l’usine depuis l’origine en 1874, notamment, plomb, arsenic, cadmium, mercure, sulfates, cyanure… sous forme de très fines poussières, de scories et de débris pollués".



Le promoteur Océanis a racheté à ces terrains pour y construire une trentaine de villas, 286 logements et commerces.  Pour accueillir ces constructions il faut nécessairement dépolluer le site, à charge du promoteur. Et la perspective de travaux, remuant beaucoup de poussières, ne plait pas aux habitants qui jugent les moyens de protection "insuffisants". 

Selon le Comité Santé Littoral Sud, le "décompactage du crassier sera fait à l’air libre et va libérer les polluants accumulés dans le sol depuis des dizaines d’années qui se disperseront dans l’atmosphère. Or l’arrêt du chantier prévu par arrêté préfectoral n’interviendra qu’à partir de 60km/h de vent … Et les mesures complémentaires (brumisation, aspiration) pour limiter les envols de poussières ne sont pas des garanties suffisantes contre l’exposition aux particules fines".



Ils demandent donc à la préfecture de contrôler la dépollution, en "évitant toute réexposition des riverains aux polluants contenus dans les sols" mais surtout "une surveillance en continu de la qualité de l’air et de l’eau par un organisme indépendant agréé" et non par le promoteur. 


Reportage de Marc Civallero et Xavier Schuffenecker





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