"Je touche avec la retraite complémentaire, 1000 à 1200 euros. Je m'en sors parce que je suis veuve et que mon mari m'a laissé quelque chose, explique Olga Touitou, secrétia. C'est pourquoi ces femmes défilent aujourd'hui : "Nous avons des petites retraites, certaines veuves n'arrivent plus à payer leur loyer et les charges de leur appartement, ajoute Monique Dufresne, retraitée de la fonction publique. La vie augmente, la précarité aussi."
"Je touche depuis 12 ans, et elle diminue au fur et à mesure et mon pouvoir d'achat diminue aussi comme peau de chagrin, constate quant à elle, Michèle Dani, retraitée de l'Education Nationale, et c'est pour ça que je suis dans la rue."
Paroles de manifestantes
Dans leur communiqué les syndicats soulignent qu'"il n'y a eu aucune revalorisation des pensions depuis le 1er avril 2013", à l’exception de celle,jugée "dérisoire", de 0,1 % en octobre dernier, "tandis que les retraites complémentaires sont bloquées pendant trois ans".
Ils dénoncent aussi, une "surimposition démesurée" des retraités par "la fiscalisation dans la loi de Finances 2016 de la majoration de 10 % des pensionnés ayant eu au moins trois enfants" qui vient s'ajouter à la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs.
Des retraités ont vu leur imposition doublée, voire triplée"
soulignent les neuf organisations dans une lettre adressée à Michel Sapin, ministre des Finances.
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Retraités devant la préfecture à Marseille