Depuis le 1er janvier, une partie de la biennale internationale des imaginaires numériques est accessible en ligne. Faute d’ouvrir ses portes au grand public, la manifestation se réinvente sur la toile, une prouesse technique que les organisateurs poussent jusqu’à la journée de clôture.
Avec 9 expositions montées, Taïwan en invité d’honneur, et plus de deux mois de programmation, la biennale internationale des imaginaires numériques, était attendue comme l’un des événements phares de la Région Sud cette année.
D’Aix-en-Provence à Marseille en passant par Avignon, les 9 expositions de cette édition intitulée « Chroniques » étaient prêtes, mais la dégradation de la situation sanitaire à la veille de leur ouverture a eu raison de l’événement. Pas de quoi décourager les associations Seconde Nature et Zinc, organisatrices de la manifestation, qui ont digitalisé une partie de la biennale.
L’objectif de l’édition reste, lui, inchangé : aider les publics à s’approprier les technologies pour développer la créativité et l’émancipation.
Virtualisation de la biennale
« Que voulons-nous faire pousser sur les ruines », l’une des plus vastes expositions de la biennale, a fait l’objet d’une numérisation afin de la rendre accessible au plus grand nombre.
Et le guide n’est autre que le commissaire d’exposition Mathieu Vabre. A travers 3 chapitres, il explore la notion d’éternité, thématique centrale de l’événement.
Cette version virtuelle est le prolongement de l’exposition visible à la Friche de la Belle de Mai de Marseille. Des visites professionnelles en petit comité et sur réservation y sont organisées afin de profiter des installations physiques.
Une journée de clôture 2.0
Le 16 janvier était prévue la clôture de la biennale. Les organisateurs ont fait en sorte de maintenir ce rendez-vous virtuellement. C’est donc un ultime volet totalement dématérialisé qu’ils proposent au public.
Une journée riche en rencontres virtuelles attend les passionnés. La question de l’éternité sera de nouveau au centre des discussions. Aujourd’hui intimement liée à l’écologie, l’éternité renvoie à la durabilité de notre existence et de la vie sur terre.
Au programme : trois tables rondes qui donneront la parole aux artistes repensant le lien au vivant et le dialogue inter-espèce.
Le samedi 16 janvier :
- 10h à 12h : Les arts, le vivant et la ville, extension du domaine du possible
- 14h à 15h30 : Donner corps au monde qui vient : depuis la fiction, les imaginaires, les récits
- 16h à 17h30 : Réveiller notre sensibilité au vivant : depuis les plantes, les paysages et les sols
Ne manquez pas non plus les deux performances des artistes Rocio Berenguer et Mickaël Cros pour vous immerger dans les notions d’essentiel et de vivre ensemble !
Ces rendez-vous feront l’objet de lives Facebook.
Et cerise sur la biennale : le concert du maître de l’électro Pantha du Prince est disponible en replay jusqu’au 17 janvier. Pour en profiter, c’est ici.
Week-end culturel en perspective !
Infos clés :
Site de la biennale : ici
Page Facebook de la biennale : ici
Journée de clôture : 16 janvier 2021