C. Puel : "On était trop loin de ce que l'on peut faire et de ce que l'on doit faire"

Montpellier, trois jours après son exploit à Paris en Coupe de France, s'est pleinement relancé en championnat en s'imposant (3-1) devant l'OGC Nice hier samedi au stade de la Mosson lors de la 22e journée de Ligue 1. Toutes les réactions d'après match et le compte-rendu.

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Nice (13e), qui avait remporté six de ses huit ultimes matches, s'incline en Ligue 1 pour la première fois depuis le 7 décembre et son échec à Reims (1-0). L'équipe de Claude Puel, sauvée du naufrage par son gardien David Ospina, demeure aussi fragile à l'extérieur, avec un seul succès.

Claude Puel :

"Il faut féliciter Montpellier qui a été entreprenant, qui a bien manoeuvré. A l'inverse on a eu beaucoup de difficultés à entrer dans le match, on a eu beaucoup de déchets, on n'était pas dans les duels. 
Montpellier nous a été largement supérieur. Quand il y a autant de différences entre les deux équipes, il n'y a pas grand chose à faire. On y a un peu cru en revenant à 2-1. Mais le troisième but de Montpellier nous fait mal, même si nous n'avons pas énormément de situations. On avait trop de manques pour rivaliser.
Que cela soit dans l'aspect technique, physique. On était trop loin de ce que l'on peut faire et de ce que l'on doit faire. Il n'y a rien à redire sur la défaite.
On est tout simplement passés à travers, le staff y compris car nous n'avons pas su mettre tous les joueurs dans les meilleures condition psychologiques.  Même si Montpellier a fait un très bon match, nous ne sommes jamais vraiment rentrés dans le match. On perd, on ne mérite pas autre chose. Il faut l'accepter. On n'était pas présents dans beaucoup de domaines. Quand c'est comme ça, on se remet au travail et on dit bravo à Montpellier qui est sur une bonne dynamique. On va préparer le prochain match qui sera très important. Cela fait partie de la progression d'un groupe de pouvoir répondre dans la régularité, dans la qualité. Cela n'a pas été le cas. Même si on tire sur les mêmes joueurs, il y avait mieux à faire et on l'a pas fait".  Son analyse complète sur le site de l'OGC Nice

Didier Digard :

On prend beaucoup trop de buts. Nous avons un bon etat d'esprit, on fait beaucoup d'effort. On ne se cache pas derrière les absences mais sur la durée c'est quand même compliqué. Nous avons envie de nous maintenir au plus vite car on a connu des séries très négatives, ça nous a marqué, on veut prendre des points et oublier ça. (au micro de beIN Sports)

Daniel Congré :

« On est dans le vrai depuis quelques temps. On travaille beaucoup, on a pris conscience de la situation qui n'est pas bonne. Nous arrivons à jouer plus relâché. On enchaîne les bons résultats, Sochaux, Paris et aujourd'hui Nice. Nous avons montré que l'on est un vrai groupe avec beaucoup de solidarité. (au micro de beIN Sports)

Rolland Courbis (entraîneur de Montpellier):

"Ce n'est pas une semaine habituelle. Ce match nous inquiétait à juste titre car les Niçois avaient réussi la veille de notre exploit devant le PSG un exploit, un peu gommé par le nôtre, qui était de marquer cinq buts et de gagner à Marseille. Les 24 heures de plus de récupération nous inquiétait aussi. On termine le match plus fort que Nice avec quatre ou cinq occasions. Dans l'analyse, c'est encore plus important que la victoire elle-même. Quand Nice est revenu à 2-1, on aurait pu douter et se faire rejoindre, on a encaissé ça tranquillement pour avoir cinq ou six occasions dangereuses après le but niçois. Ce n'est pas pour autant qu'il nous pousse une paire d'ailes pour être euphorique. Quand on est rentrés dans le vestiaire, après la traditionnel cri de joie, on se renseignait pour savoir ce qu'avait fait Valenciennes, telle ou telle équipe. On n'a pas demandé ce qu'avait fait Monaco, pas seulement parce qu'il joue dimanche. Tant que l'on ne sera pas libéré de ce souci, on ne sera pas totalement tranquille.
Ce n'est pas une originalité de ma part de dire qu'une semaine comme ça, on l'avait espéré mais même en rêve elle était compliquée".
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