Le socialiste Christophe Castaner vient de lancer sa campagne ce vendredi à Marseille. La tête de liste de la gauche pour les régionales en Paca veut créer un "mouvement participatif" pour "recréer du lien avec les citoyens qui se détournent de la politique".
Le tête de liste PS aux régionales en PACA, Christophe Castaner, a appelé de ses voeux vendredi à Marseille une liste d'union de la gauche dès le premier tour de ce scrutin, souhaitant également la présence de personnalités de la société civile.
Je souhaite qu'on ait l'occasion du renouveau d'une gauche exemplaire et rassemblée. Nous devons créer les conditions du plus large rassemblement possible de toute la gauche"
a-t-il déclaré devant la presse.
Des groupes de travail avec le PCF et EELV
"Je suis prêt à tout mettre en oeuvre pour que cet accord se fasse", a-t-il insisté lors du lancement de sa campagne, qu'il veut organiser comme un "mouvement participatif" pour "recréer du lien avec les citoyens qui se détournent de la politique". Des "groupes de travail" avec les "partenaires" du Front de gauche, en particulier avec le PC et EELV se tiennent déjà, a affirmé le député-maire PS de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), soutenantcette union d'abord car "nous sommes la majorité sortante", dont il entend bien "revendiquer le bilan".
M. Castaner, candidat à la succession de Michel Vauzelle qui avait réalisé l'union au 2e tour, estime qu'il ne faut pas se "tromper de débat" en faisant de cette élection "une élection nationale": "lorsqu'on travaille sur le fond, on s'aperçoit que les points de désaccord sont faibles", a-t-il affirmé. Selon le premier secrétaire PS dans les Bouches-du-Rhône, Jean-David Ciot, les têtes de liste PS dans les 6 départements de PACA (dont lui-même dans les Bouches-du-Rhône) ont été désignées jeudi dernier par les militants et les discussions avec les "partenaires" pourraient aboutir en septembre.
"Réhabiliter le discours politique"
M. Castaner espère "enrichir" ces listes de personnalités de la société civile, qui "portent le mouvement social, le combat syndical" et participent à la "réhabilitation du discours politique". Et de citer l'exemple des anciens salariés de Fralib à Gémenos (Bouches-du-Rhône), devenue coopérative de production, que le président François Hollande a visitée le 4 juin, qui ont "inventé un modèle économique".Ressemblance entre Estrosi et Maréchal-Le Pen
Le candidat PS a enfin fustigé Christian Estrosi, le candidat de "la droite extrême" et Marion Maréchal-Le Pen, celle de "l'extrême droite".Ils ne sont pas loin, ils se ressemblent. (...) Il lui fait non pas la course, mais la cour"
a-t-il lancé, dénonçant "ceux qui utilisent la région comme terrain de jeu et se pavanent dans les médias nationaux".