Hier soir sur leur pelouse les marseillais se sont inclinés devant les lyonnais 2 à 3. L'OM, toujours 3e, compte désormais sept points de retard sur Monaco, et seulement deux d'avance sur Lyon. Mais de retour aux vestiaires des accrochages ont éclaté entre les joueurs des deux équipes.
Au soir de cette 30e journée de championnat de ligue 1, l'Olympique Lyonnais, éliminé jeudi dernier de l'Europa League, s'est relancé de façon spectaculaire en s'imposant 3-2 sur la pelouse de Marseille. Lyon est désormais à seulement deux points de l'OM, l'OM qui conserve sa troisième place derrière le PSG et Monaco.
A l'issue de la rencontre alors que les deux équipes retournées aux vestiaires des heurts ont éclaté entre joueurs, Steve Mandanda le gardien de but des marseillais a résumé la soirée en ces termes :
"Il y a beaucoup de frustration, de déception, on ne fait pas un bon match. On a beaucoup parlé cette semaine et au final on se fait exploser. A la fin du match, on se trompe de combat, il y a un peu de colère, car on ne fait pas le match qu'il fallait. C'est de notre faute. A la fin du match, ça chambre beaucoup et on s'énerve, mais c'est sur le terrain qu'il fallait se battre. On est toujours troisième et il faut faire le maximum pour garde cette place, le championnat continue même si la deuxième place s'éloigne."
C'est une provocation du défenseur lyonnais Marcelo, exhibant le dos de son maillot en retournant aux vestiaires qui a mis le feu aux poudres. Le Brésilien avait quelques minutes plus tôt été victime d'un coup de son homologue marseillais Adil Rami.
Pour Florian Thauvin, le geste de Marcelo "n'est pas très professionnel, le joueur ne doit pas faire ça, les Lyonnais nous ont manqué de respect".
De son côté l'entraîneur de l'OM, Rudi Garcia a réagi en deux phrases :
"On aurait préféré ne pas voir ça, mais il y a aussi de la provocation, On n'a pas que des enfants de choeur, mais eux non plus. Je ne suis pas inquiet d'une éventuelle sanction contre un de mes joueurs. Il ne manquerait plus que ça, après s'être fait voler à la fin du match qu'on ait des problèmes alors qu'on s'est fait chambrer chez nous"