Terrorisme : mouvement dans les prisons après la tentative d'assassinat de trois gardiens de prison

Après une tentative d’assassinat sur trois gardiens de prison jeudi après-midi à Vendin-le-Vieil dans le Pas de Calais, les agents pénitentiaires sont appelés à débrayer à l’intérieur des prisons françaises en soutien à des "agents victimes d’un acte de terrorisme"

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Dans un communiqué, le syndicat l'UFAP-UNSA Justice de la région PACA "apporte tout son soutien aux collègues victimes de ce terroriste bien connu pour son niveau de dangerosité et son importance dans la nébuleuse jihadiste".
Selon le syndicat, ce nouveau drame démontre les  failles de l'administration pénitentiaire dans la gestion de détenus terroristes islamistes. "Faudra-t-il que l’un d’entre nous y laisse la vie pour que nos dirigeants ouvrent enfin les yeux sur leur erreur d’appréciation?", peut-on lire dans le communiqué de l'organisation qui demande "la création de structures adaptées aux profils des individus incarcérés" face "au nombre croissant de détenus terroristes islamistes".

Le cerveau des attentats de Djerba de 2002, l'islamiste allemand Christian Ganczarski, a agressé  et légèrement blessé jeudi trois surveillants de la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir prochainement Salah Abdeslam, l'unique survivant des commandos jihadistes auteurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts.

Les faits se sont produits vers 16H00, à l'ouverture de sa cellule. Cet islamiste de 51 ans, en fin de peine, mais qui s'était fait notifier une demande d'extradition vers les Etats-Unis, a agressé ces agents "à l'aide d'un ciseau à bout rond et d'une lame de rasoir", selon Alain Jégo, directeur interrégional des services pénitentiaires."L'agresseur a crié "Allah Akbar" à chaque fois qu'il mettait des coups de lames aux collègues", a détaillé un représentant du le syndicat UFAP-UNSA.
Le syndicat appelle nationalement les personnels à l’intérieur des établissements pénitentiaires à débrayer à 6h45 et 12h45 :  "un retard d’appel de 15 minutes en soutien des agents meurtris dans leur chair".

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