Des attelles mécaniques pour aider les jambes, Elly Wolters se penche légèrement et elle avance. "La machine a pris l'initiative, tout en lui laissant une assistance incomplète, ce qui lui permet de travailler à l'intérieur de la machine" explique Hubert Tournebise, chef du service de médecine physique et de réadaptation de l'hôpital Renée Sabran.
Accélérer la rééducation
Grâce à cet exosquelette, les patients sont dans l'exercice plus précoce de la marche. Sans cette machine, ils n'auraient pas forcément assez de force pour remarcher seul.
C'est une machine à assistance variable, au fil des progrès, les muscles prennent le relais. C'est surtout un outil psychologique fort, dès son arrivée à l'hôpital, le patient peut l'utiliser.
"La première fois que je l'ai mis, j'étais heureuse d'avoir marché. Et la première fois que je suis rentrée ici, j'ai dit au docteur, je sors d'ici, en marchant !" s'exclame Elly Wolters,patiente de 76 ans.

L'exosquelette permet même de marcher à l'extérieur.
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© Nicolas Carme / France Télévisions
Remarcher au final
Cet exosquelette concerne les victimes d'AVC ou d'accidents de voiture (tétraplégiques, hémiplégiques incomplets - incomplets, cela signifie qu'ils pourront remarcher à terme).
L'hôpital Sabran a investi 170 000 pour obtenir cette machine qui est utilisée aujourd'hui par 5 patients dont Elly Wolters. Grâce à l'exosquelette, elle pourra remarcher d'ici deux mois.