Le Charles-de-Gaulle mouillera aux Philippines en février dans le cadre d'une mission dans le Pacifique. Le groupe aéronaval, constitué de quelque 3.000 marins, a quitté Toulon en novembre pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge.
Le 28 novembre dernier, le massif porte-avions Charles-de-Gaulle quittait son port d'attache du Var, Toulon, pour une opération en mer Rouge et plusieurs exercices navals multinationaux.
L'un d'eux, va le mener en mer des Philippines le mois prochain. L'escale aux Philippines du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions, le seul que compte la marine française, "souligne l'engagement de Paris pour le renforcement de son implication au côté de Manille", a expliqué à l'AFP Marie Fontanel lors d'un forum sur la sécurité maritime.
Le groupe aéronaval, constitué de quelque 3 000 marins, mène une mission de plusieurs mois en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique, durant laquelle il doit intégrer régulièrement des frégates ou sous-marins de pays étrangers.
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"L'objectif est de promouvoir la sécurité maritime et de renforcer la liberté de navigation", mais aussi "de développer l'interopérabilité aussi bien dans l'océan Indien que dans l'océan Pacifique" en intégrant ces bâtiments étrangers, avait expliqué en novembre le contre-amiral Jacques Mallard, qui commande le groupe aéronaval.
Mission #Clemenceau 25 : un déploiement stratégique et exigeant pour le groupe aéronaval (GAN).
— Ministère des Armées (@Armees_Gouv) November 8, 2024
➡️ Le contre-amiral Jacques Mallard, commandant du GAN (@French_CSG), nous détaille les 4 objectifs de cette mission lors de notre #PointPresse hebdomadaire. ⤵️
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La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis rivalisent d'influence.
Les Philippines cherchent pour leur part à renforcer leurs relations avec ses alliés face aux confrontations régulières entre Manille et Pékin en mer de Chine méridionale. Pékin y revendique la majeure partie de cette voie navigable stratégique.