Dans un discours musclé, Marion Maréchal-Le Pen, a annoncé le ton de sa campagne pour les régionales. Dans sa ligne de mire : migrants et foyers islamiques. Traitant au passage ses adversaires politiques de "mauvais en tout".
Marion Maréchal-Le Pen, la candidate du Front National aux élections régionales de Paca, a lancé aujourd'hui officiellement sa campagne pour les régionales, depuis l'hippodrome du Pontet, ville remportée par le Front National..
La nièce de Marine Le Pen a dénoncé "le désastre politique à gauche comme à droite", en région Paca.
Elle s'en est prise "à la mauvaise gestion de Michel Vauzelle", président PS de la région, et reste persuadée
que
"la politique marketing de communication de Christian Estrosi ne fera pas illusion".
rajoutant que
"si on nous traite de bons à rien, eux sont mauvais en tout".
La bataille pour ces régionales s'annonce rude.
Migrants et lieux cultuels musulmans sont dans sa ligne de mire :
"Nous ne voulons pas de la Paca black-blanc-beur, mais de la Paca, bleu, blanc et rouge",
a-t-elle affirmé, promettant de faire "tout ce qu'il est possible au niveau régional pour freiner ces phénomènes".
Petite fille de Jean-Marie Le Pen, Marion a précisé que la présence à ses côtés de son grand-père Jean-Marie Le Pen ne la gênerait pas : "il ne pollue pas la campagne, ce n'est pas un déchet", a-t-elle dit à son sujet.
Parmi ses têtes de listes départementales, qu'elle a présenté ce dimanche après-midi devant un millier de sympathisants, sa toute dernière recrue de taille : Olivier Bettati, ancien conseiller général de l'UMP dans les Alpes Maritimes.