Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a dit ce mercredi croire à l'existence d'un "plafond de verre" qui arrêtera la progression du Front National, dont il prédit qu'il ne remportera "ni l'Aisne, ni le Vaucluse", lors du second tour des élections départementales.
Un "plafond de verre" arrêtant la progression du FN, c'est l'image employée par Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste.
Le FN peut-il encore progresser dimanche? " Non.
Vous verrez au soir du deuxième tour que le nombre de conseillers départementaux du Front national sera en dessous de cent. Et vous verrez qu'ils ne gagneront ni le Vaucluse, ni l'Aisne. Et donc, à partir de là, on verra qu'il y a quand même un plafond de verre dans ce pays de gens qui n'acceptent pas la xénophobie rampante du Front National, son souverainisme xénophobe et populiste", a répondu M. Cambadélis sur LCI et Radio Classique.
Nicolas Sarkozy serait "à la rue"
Le Premier secrétaire a estimé que Nicolas Sarkozy était "à la rue". "Le matin, il est sur le ni-ni (ni FN, ni PS quand la droite est éliminée, NDLR), le midi, il dit qu'il faut frapper brutalement (le FN), le soir, il essaie de faire une synthèse". L'ancien président "pense qu'il faut faire le ni-ni mais il est contesté. Tous les jours, il y a des députés et des sénateurs qui appellent à voter socialiste contre le Front National", a assuré le député de Paris.
Voir la gauche rassemblée
Jean-Christophe Cambadélis a rappelé son souhait de voir la gauche rassemblée. "Dans le Nord (département d'ores et déjà perdu, NDLR), il y a eu la division. S'il n'y avait pas eu la division, on serait en tête dans tous les cantons". (...) Avant le second tour, "tour le monde, même Cécile Duflot, est sur la même longueur d'onde, à savoir qu'il faut monter des digues contre la droite pour défendre la solidarité et contre l'extrême droite pour défendre la République", a-t-il dit. Comme annoncé par M. Hollande, Manuel Valls restera à Matignon après le second tour car "les résultats sont là", a dit le premier secrétaire du PS. "Croissance, consommation, logement, déficit, relance européenne... Tout cela va dans le bon sens. Ce n'est pas suffisant mais c'est un début. Cela fait deux ans qu'on rame, deux ans qu'on éponge les déficits de Nicolas Sarkozy".
Avec AFP