Le candidat de la droite et du centre à l'élection Présidentielle est en visite aujourd'hui dans le vaucluse. François Fillon tiendra une réunion publique en présence de Bruno Retailleau
à Pertuis à 18h30 à l' espace Georges Jouvin.
Dans la dernière ligne droite à moins de deux mois de l'écheance, François Fillon a décidé d'inclure dans son programme un nouveau meeting dans le sud. C'est à Pertuis dans le Vaucluse qu'il se rend aujourd'hui. Auparavant il devrait passer par Marseille pour rencontrer notamment Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire (LR) de Marseille.
François Fillon, mis en examen à 40 jours de l'élection présidentielle, a réexprimé ce mardi son "innocence" dans l'affaire des emplois présumés fictifs de ses proches
et s'est appliqué à intensifier sa campagne.
Invité de Radio Classique avant son déplacement dans le Vaucluse, François Fillon s'est de nouveau dit "convaincu que la justice, même si ça prendra
du temps, établira [son] innocence" "Ma femme a travaillé avec moi pendant des années comme c'est le cas de centaines
et de centaines de parlementaires dans le passé et en ce moment même", a déclaré le candidat qui a de nouveau invoqué l'"instrumentalisation" de la justice.
"L'objectif, a-t-il dit, c'était de m'empêcher d'être candidat et si possible de faire en sorte avec ce calendrier diabolique, ma mise en examen deux jours avant la clôture des candidatures à l'élection présidentielle", "que la droite et le centre n'aient pas de candidat".
Eh bien moi j'ai décidé de résister"
"Eh bien moi j'ai décidé de résister, je considère que ce calendrier exceptionnel, qui n'est pas celui d'un justiciable normal, me délivre de l'engagement que j'avais
pris de ne pas être candidat" en cas de mise en examen, pris le 26 janvier sur TF1, a affirmé M. Fillon.
Hier, le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon et le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde ont signé mardi leur accord d'alliance au QG du candidat, "condition" du rassemblement et de la formation d'une "vraie majorité parlementaire", selon un communiqué commun.
L'accord a été paraphé un peu plus d'une heure après que soit connue la mise en examen de François Fillon, notamment pour "détournements de fonds publics". Devant le QG du candidat, où la presse questionnait les arrivants,
les centristes ont fait de discrètes entrées ou n'ont pas voulu faire de commentaires.