Rennes, qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de la Ligue, a réussi à enchaîner dimanche contre Bastia (2-0), ce qui lui permet de rester bien placé parmi les outsiders après la 21e journée de L1.
Après deux premières rencontres ratées en 2013, les Bretons, 4e avec 32 points avant les matches à venir de ses rivaux directs Nice et Bordeaux, ont prolongé l'euphorie du moment dans des conditions difficiles, sous le froid et la neige.
Bastia amoindri
A Gueugnon, où les Corses disputeront encore un match de suspension le 2 février contre Evian, les Bretons, plus solides que géniaux, ont réussi à contrôler l'ensemble de la rencontre, comme ils y parviennent souvent lorsque le duo Ferret-Alessandrini est en forme. Ils ont d'ailleurs ouvert la marque sur un but du second, formé ici-même, après un service du 1er (34). Ensuite, Bastia, trop amoindri par les absences (Rothen, Khazri, Cahuzac), s'est montré brouillon dans sa réaction et Erding, comme mercredi contre Montpellier, a éteint tout suspens (62) d'un joli ciseau. Ce qui annonce peut-être le retour en grâce de l'ex-parisien. Malgré ce nouveau revers, les Corses (13) gardent une petite avance de 6 points sur le 1er relégable.Enfin, en instance de transfert, le Rennais Mvila, en remplaçant Pajot à la 58e minute, a peut-être porté pour la dernière fois son maillot actuel en concédant
un penalty manqué par Modeste (86).
Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia): "Le moins mauvais a gagné"
"C'était un match de science-fiction de Ligue 1 par rapport à l'environnement, au temps. C'était un match médiocre. En ce qui nous concerne, il y a le match en lui-même pour lequel nous n'avons pas été bons du tout, dans l'agressivité et dans la maîtrise technique et même à tous les points de vue. Nous avons pris le but tardivement et en arrivant à 0-0 à la mi-temps, le match aurait pu être très différent.Rennes mérite son succès. Nous sommes déçus aussi parce que nous n'avons pas joué comme une équipe jouant son maintien. Il y a aussi l'enchaînement des matches à l'extérieur qui commence à peser. Cela crée un climat particulier. Nous sommes toujours loin de chez nous. Cela use tout simplement et nous le payons. Pourtant, je pense que Rennes était bon à prendre. Si nous avions pu emballer le match, nous aurions pu poser plus de difficultés à l'adversaire. Nous l'avons fait sur deux ou trois situations. Ce n'est pas suffisant et Rennes, avec son expérience et son
talent, nous a battu tranquillement".