L'association de défense de l'environnement adresse une lettre ouverte au conseiller de François Hollande pour demander des comptes à l'Etat sur son action en la matière. U Levante s'estime victime "d'une tentative d'intimidation de la part des services de l'Etat".
U Levantu interpelle l'Etat dans une lettre ouverte adressée au conseiller de François Hollande qui les a reçus le 26 novembre 2012 à Ajaccio. Dans ce courrier, les militants écologistes demandent des comptes à l'Etat sur le positionnement de ses services dans le cadre de l'ouverture à l'urbanisation de plusieurs zones à Piana, Figari ou Bonifacio.
Ils pointent des "déclassements réalisés avec l'aval des plus hautes autorités de l'Etat".
"L'Etat se trompe de cible"
L'association de défense de l'environnement révèle dans ce courrier qu'un "des membres de la direction collégiale de U Levante a été entendu le lundi 10 juin 2013 par la police nationale, à la direction départementale de la sécurité publique de Corse-du-Sud (DDSP) à Ajaccio, dans le cadre d’une enquête diligentée contre l’association à la suite du dépôt d’une plainte pour diffamation".
Pour U Levante cela résulte d'un recours de l'Etat et "constitue une tentative d’intimidation visant à dissuader l’association U Levante de dénoncer publiquement les graves dysfonctionnements qui affectent cette administration".
Attendant désormais une réponse claire, U Levante conclut sa lettre ouverte par un conseil avisé aux "représentants de l’État sur l’île (qui) se trompent de cible en faisant des procès en sorcellerie aux associations, et seraient mieux avisés de lutter avec plus de détermination contre les auteurs des préoccupantes dérives auxquelles nous assistons en Corse".
>>> La lettre ouverte dans son intégralité à lire sur le site d'U Levante.