François Hollande très réservé sur les évolutions de la décentralisation

Venu à l'occasion du 70e anniversaire de la Libération de la Corse, le chef de l'Etat s'est montré très réservé sur les évolutions de la décentralisation souhaitées par les élus de l'Ile.

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Une semaine après le vote par l'Assemblée de Corse d'une délibération préconisant d'accorder une place spécifique à l'île dans la Constitution française, François Hollande n'a pas dissimulé sa grande frilosité.

Après avoir annoncé qu'il demanderait au gouvernement de recevoir les élus de l'Assemblée de Corse "pour poursuivre la réflexion", il a prévenu : "ne préjugeons pas de l'issue car nous savons que pour modifier la Constitution, c'est très lourd et ce n'est pas toujours souhaité".

Quant à la "co-officialité" de la langue corse et du français qui deviendraient, toujours selon le voeu de l'Assemblée de Corse, les deux langues officielles de l'île, même réponse calibrée.

"On ne change pas la Constitution simplement par la volonté du président de la République, ça suppose une majorité des 3/5e au Congrès. Ca doit se faire avec prudence et précaution et avant d'envisager cette voie, mieux vaut travailler sur tous les dispositifs qui existent déjà ou peuvent être améliorés", a-t-il encore dit.

Cette page politique tournée, François Hollande devait consacrer l'essentiel de sa visite à un fait souvent négligé par les livres d'histoire. Alors que la Corse a été le premier territoire métropolitain libéré par l'action combinée de la Résistance et des Forces françaises libres venues d'Afrique du Nord, ceux-ci retiennent plus volontiers les débarquements de Normandie et de Provence, postérieurs de plusieurs mois.

Aujourd'hui encore, cet oubli historique est douloureusement ressenti en Corse, tout particulièrement par les anciens combattants. Le réparer sera le "sens" de la visite du chef de l'Etat, a-t-il lui-même souligné dans les colonnes de Corse Matin.

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