Disparu depuis cinq mois en Corse, un octogénaire reste introuvable

Malgré un dispositif de recherches, le mystère reste entier, près de cinq mois après la disparition à Ajaccio d'un touriste isérois octogénaire. Sa petite-fille a exprimé lundi 10 février à la radio toute l'angoisse de sa famille qui a porté plainte contre X "pour que le dossier reste ouvert".

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Hubert Boiron, 82 ans, qui réside à Ornacieux (Isère), a disparu le 18 septembre dans la Cité impériale, au terme d'une visite, avec son épouse et un groupe de touristes isérois, de la maison natale de Napoléon, au centre-ville.

Le groupe d'une cinquantaine de personnes devait effectuer un séjour de plusieurs jours en Corse.

"L'enquête est au point mort. Nous n'avons aucun réel indice et restons dans un flou total", a déploré Laetitia Boiron, petite-fille du disparu, à la radio France Bleu Frequenza Mora.

"Nous n'avons reçu aucune information des enquêteurs et de la justice. On reste en contact sur les réseaux sociaux et les médias. C'est très dur", a-t-elle ajouté, précisant que la famille a porté plainte contre X "pour que le dossier reste ouvert".

Le 18 septembre, en fin d'après-midi, Hubert Boiron et ses compagnons devaient rejoindre un autocar à la gare routière d'Ajaccio, distante de quelques centaines de mètres de la Maison Bonaparte.

L'octogénaire, qui portait sur lui sa carte d'identité et une somme de 50 euros, a été vu marchant sur le trottoir, en queue du groupe qui progressait en file indienne vers son point de regroupement à la gare routière, avant de disparaître.

"En montant dans le bus, les autres se sont rendu compte qu'il n'était pas là. Il y a peut-être eu un battement de quinze minutes, maximum trente", avait raconté peu après la fille du disparu, Mireille Pellerin, au Dauphiné Libéré.

Un dispositif de recherches avait été mis en place par la Sécurité publique avec notamment la mise en oeuvre de chiens et de plongeurs dans le port d'Ajaccio le long duquel le groupe était passé.

Des appels à témoins et des photos de M. Boirond diffusées dans la presse locale et montrées aux commerçants et aux passants par des patrouilles de police sont demeurés sans résultat. Une instruction a été ouverte au tribunal de grande instance d'Ajaccio.

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