Le SC Bastia condamne "sans ambiguïté" le geste de son attaquant brésilien qui a asséné un coup de tête au joueur parisien Thiago Motta, samedi après le match PSG-Bastia. Mais il ne prend pas de sanctions. Et dénonce l'attitude de "certains joueurs qui n'ont de cesse d'insulter leurs adversaires."
Dans un communiqué, le SC Bastia condamne cet après-midi "sans aucune ambiguïté" le geste de son attaquant brésilien Brandao. Samedi, après le coup de sifflet final de la rencontre PSG-Bastia, le buteur avait asséné un violent coup de tête au joueur italo-brésilien de l'équipe parisienne Thiago Motta à l'entrée des vestiaires lui cassant le nez.
Le club bastiais se garde toutefois de prendre des sanctions à l'encontre de son joueur. "Les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives", estime le SC Bastia dans un communiqué. Et d'appeler toutes les parties à "faire preuve de retenue afin que ce dossier soit traité de la façon la plus juste et équitable qui soit."
"Il a passé le match à dire fils de p..."
Car pour le club bastiais, si le geste est inexcusable, les responsabilités semblent bien partagées. La faute à "certains joueurs qui n'ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires" sur le terrain, précise le club. Une façon de viser en filigrane Thiago Motta. Selon le joueur du SC Bastia, Julian Palmieri, le milieu de terrain parisien n'aura eu de cesse de provoquer ses adversaires tout au long de la rencontre.
"Il a passé le match à dire « fils de p… » à toute l’équipe devant l’arbitre, a expliqué le défenseur du SCB sur RMC. Je ne vais pas faire ma pleureuse. Ce coup de tête n’a rien à faire là. Mais Motta passe son temps à insulter les joueurs. On sait comment il est. C’est un super joueur mais il y a des choses à ne pas dire. Je l’ai entendu régulièrement pendant cette rencontre. Je ne cautionne ce genre de chose parce c’est du sport et il faut donner l’exemple. Je ne cautionne ni le coup de tête, ni les insultes. On peut se chambrer mais il dépasse les limites."