Ce jeudi 5 mai marque les 30 ans de la catastrophe de Furiani. Depuis ce matin, les réactions et les hommages de la classe politique nationale et régionale se multiplient sur les réseaux sociaux.
"En cette journée si particulière du 5 mai, mes pensées vont aux victimes et à leurs familles."
Comme bon nombre de personnalités politiques, Gérald Darmanin a rendu hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani. Il y a 30 ans jour pour jour, l'effondrement d'une tribune provisoire causait la mort de 19 personnes et en blessait 2357.
"Aujourd'hui, c'est avec émotion que la France se souvient", a écrit le ministre de l'Intérieur sur Twitter.
Sur le même réseau, le Ministère des Sports a rappelé que Furiani était "la pire catastrophe du sport français et un drame national dont le souvenir reste gravé dans les mémoires".
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa a quant à elle adressé ses "pensées vers Furiani et la Corse, le monde du foot, ceux qui ont vécu ce drame et se souviennent".
Les "pensées" du Président de la République
Dans la foulée des ministres, Emmanuel Macron s'est lui aussi exprimé via Twitter en tout début d'après-midi. "Pensées pour les victimes, les familles et tous les blessés", a posté le chef de l'État.
"Era un cinque di maghju..." a twitté de son côté Christian Estrosi, maire de Nice, rappelant que "certains blessés avaient été soignés au CHU" de la ville.
"Notre mémoire est intacte"
Dans l'île, de nombreuses réactions ont également émané de la classe politique. Du maire d'Ajaccio Laurent Marcangeli au leader de Core in Fronte Paul-Félix Benedetti, en passant par Julien Morganti, les Républicains de Haute-Corse ou l'Assemblée de Corse, les pensées vont là aussi vers les victimes et leurs familles avec la volonté de ne jamais oublier ce qu'il s'est passé le mardi 5 mai 1992.
Pour Paul-Félix Benedetti, Furiani "a été le drame de l'incurie, du sous-développement de la Corse, de la responsabilité diluée, de l'argent roi et de la dérive".
"La plus grande catastrophe nationale sportive", dixit Julien Morganti, candidat aux Législatives dans la première circonscription de Haute-Corse.
"N'oublions jamais", rappelle la fédération Les Républicains de Haute-Corse.
Du côté de l'Assemblée de Corse, le message est similaire : "ùn ci ne scurderemu mai".